J’ai été choqué ce matin quand mon téléphone m’a pushé pour m’annoncer la mort de Bruno Martini. Le gardien de but de mes années collèges.
Guy Roux disait qu’il irait au paradis. Je lui souhaite à Bruno. Mais outre sa mort jeune rappelle combien nous sommes mortels, je me revois collégien. J’ai été éduqué au football par Thierry Rolland et l’OM de Papin, le PSG de Canal Plus, et le Auxerre de Guy Roux, Martini et ce 4-3-3 qui m’a fait apprendre la droite et la gauche (littéralement : droite Cocard et gauche Vahirua)C’est le football de mes années collèges. Penser à ma première petite amie quand j’ai appris la mort de Bruno Martini, que c’est con... Auxerre jouait contre Rovaniemmi, et je regardais...Petit j’étais pas un bon footballeur. J’étais par contre un bon gardien de but. Martini, Olmeta, Barthez après. Nous avions des supers.Martini, c’était la sortie avec le « pied en avant » pour montrer à l’attaquant que y a un taulier dans les cages.Bruno Martini c’est la France. L’auxerroise, ensuite celle de Montpellier. Celle d’un football ancien, qui n’était celui du 9-3, celui d’un autre temps.
Je viens de finir le “cher football français” de Daniel Riolo. La France de Claude Sautet, des campagnes, avec Philippe Seguin président. C’est une fin de chapitre.
Bruno Martini c’était le football triste des années Houllier et de France Bulgarie. Mais c’était notre football. Celui de quand j’étais petit.
Triste...