Quand nous aurons joué notre dernier spectacle,
Quand nous aurons rangé les masques et les cothurnes
Et que les feux de la rampe se seront éteints.
Quand les musiciens auront rangé leurs instruments
Et que le public anonyme sera parti dans la grande nuit,
Il ne restera plus dans notre cœur
Que l’étoile éphémère de tous nos espoirs
Et le souvenir d’avoir un instant été sublime sur scène.
Alors nous prendrons la route sans nous retourner,
La route qui conduit à l’océan,
Et là nous contemplerons les vagues éternelles
Qui n’en finissent pas de mourir sur le sable blanc.