Le très beau titre « La valse des éphémères » recouvre un excellent roman dû à la jeune plume de Virginie Lloyd. Virginie est très présente sur les réseaux sociaux et c’est là qu’on perçoit les premières analyses : « Ce n’est pas un coup de cœur, c’est au-delà de ça ! » note-t-on dans « Les lectures de Florelle et Robin ». Elle fut également récompensée l’an dernier du Prix du jury Amazon.
J’aime. J’aime l’atmosphère des années 1900 admirablement décrites en quelques mots justes : « Le hall est immense, des portes de tous côtés, des tableaux, des miroirs, des plantes exotiques et géantes. Et au bout, un immense escalier. » Faut dire que Virginie a été reporter avant de se consacrer au roman.
J’aime les sous-titres qui situent : « Quartier populaire de Montmartre », « Rue de Grammont, hôtel particulier », etc.
J’aime beaucoup les dialogues, que Virginie maîtrise avec brio. Alexander Clayton est entomologiste. Le jeune Eliott découvre ses insectes :
« – Ne crains rien, ils sont tous morts.
-Oh ! J’ai pas peur ! C’est juste qye je ne voudrais pas casser quelque chose. Ça a l’air précieux tout ça.
-Certes ! Mais pas aux yeux du monde. Seuls les savants un peu fous comme moi y voient une quelconque valeur. »
C’est un roman noir inspiré de faits réels. La pauvreté, la loi aveugle, le désespoir.
Les premiers mots du prologue : »La mort n’a aucun amour-propre. On a beau l’ignorer, la déester, la haïr, elle rentrera toujours à la maison. A l’improviste, comme un courant d’air sous la porte« .
Et puisque l’auteure est fidèle de mes textes quotidiens de l’aube, je vous livre le haîku composé pour la circonstance :
Deux enfants des rues
Saisons de la vie d’antan
Rêves éphémères
Sur Facebook @Virginie.Lloyd.Ecrivain Sur Instagram @virginie.lloyd.ecrivain Sur le blog www.virginielloyd.com
Sur Amazon, broché ou format Kindle.