Il reste la montagne, la route, le vent.
Et quand la neige recouvre le chemin, il suffit de mettre pied à terre et de marcher tranquille en poussant son vélo, un pas après l’autre, comme un berger mène son bétail à l’alpage.
On marche, lentement, on glisse un peu, on avance jusqu’à la prochaine portion de chemin que le soleil aura dégagée. Alors, on se remet en selle et on continue à monter.
Un jour, on arrivera de l’autre côté.