Grey’s Anatomy // Saison 17. Episodes 1 et 2. All Tomorrow’s Parties (Part 1) / The Center Won’t Hold (Part 2).
Seize ans que Grey’s Anatomy continue de nous raconter des histoires médicales et de coeur au sein du Seattle Grace devenu il y a quelques année le Grey Sloane Memorial. Quoi de mieux pour nous remettre dans le bain qu’un double épisode (qui joue un rôle de « semi cross over » avec Station 19). La série veut nous embarquer dans cette histoire de COVID-19 tout en offrant à la fois un hommage aux soignants et offrir un peu de joie. Les personnages vont partager des petits moments sexy comme d’habitude, d’autres plus éprouvants, mais Grey’s Anatomy est clairement toujours Grey’s Anatomy comme on l’aime et on la connait ici.
Bien entendu, Grey’s Anatomy revient sur toutes les relations entre nos personnages et notamment Teddy et Owen. Leur relation reste complexe et alors qu’à la fin de la saison 16 Owen découvrait pour Teddy et Koracick, je me demande si la série veut réellement conclure cette relation. Ils vont tellement bien ensemble. Kevin McKidd et Kim Raver forment toujours ce petit duo qui n’est pas forcément au centre névralgique de la série mais qui fait son petit effet. Leur relation prend donc une place assez importante dans ce double épisode alors que les scénaristes permettent à l’un et l’autre de s’expliquer, tout en concluant pour le moment que pour Owen c’est fini, malgré tout le désespoir dans lequel est Teddy.
La série profite aussi de ce double épisode pour parler un peu de la COVID-19 et de la façon dont notre hôpital fétiche doit naviguer avec les cas de coronavirus mais également tout le reste. Car les traumas de l’épisode de Station 19 sont eux aussi présents avec un twist émouvant. Le protocole sanitaire avec les tests PCR, la prise de température à l’entrée de l’hôpital, tout est fait de façon intelligente afin de nous faire ressentir ce que vivent les soignants tous les jours aux Etats-Unis. Un peu à la manière de ce que The Good Doctor a pu faire, Grey’s Anatomy veut du réalisme là où le côté médical de la série n’a pas toujours été son point fort. La fatigue de chacun de nos soignants préférés est là aussi mise en scène afin de créer un cocon qui permet aussi aux téléspectateurs de se rendre compte de la difficulté dans laquelle sont les soignants aujourd’hui.
Quelques flashbacks permettent quant à eux de revenir sur des intrigues et d’offrir une sorte de conclusion alors que la série n’a pas eu l’occasion de nous offrir à l’issue de la saison 16 le final que l’on aurait pu souhaiter (suite à l’arrêt de la production de la série à cause du coronavirus). Richard de son côté est prêt à revenir au travail après que le cobalt ait été intégralement retiré de son système. Avery a lui aussi ses petits moments. Quant à Schmidt et Nico, ce dernier ne veut plus être le petit ami de Schmidt mais une petite pipe dans un débarras de l’hôpital est je pense le meilleur anti-stress au monde.
Mais l’un des moments les plus importants de ce double épisode c’est la scène rêvée de Meredith qui fait revenir… Derek. Patrick Dempsey est donc revenu (secrètement puisque peu de gens étaient apparemment au courant) pour tourner cette magnifique scène au bord de la plage qui m’a énormément touché. Car elle permet aussi de se rappeler pourquoi Meredith et Derek étaient le couple phare de la série te que la disparition de ce dernier restera comme l’un des plus grands crève coeur de l’histoire de la série. J’ai après cette scène eu du mal à m’en remettre car au fond c’était un moment parfait, qui incarne tout ce que j’aime dans Grey’s Anatomy. Bien entendu, Meredith qui fait un malaise ce n’est pas quelque chose qui va la conduire dans un cercueil mais c’était un magnifique moment qui me donne une seule envie : voir la suite.
Note : 7.5/10. En bref, un très beau retour pour Grey’s Anatomy avec un petit twist final dont j’ai encore du mal à me remettre.