Au fil de l’actualité……….Police nationale : un défaut d’effectif permanent, et qui ne cesse de s’aggraver

C’est le constat que je fais à la lecture de la déclaration du délégué départemental du syndicat des policiers (SGP FO) qui a rencontré récemment le maire de Frontignan la
Peyrade.

Celui-ci souligne, à juste raison, qu’il manque aujourd’hui 16 policiers sur la circonscription et 20 d’ici six mois, compte tenu des départs en retraite non compensés

C’était déjà le cas il y a plus de vingt ans, lorsqu’en ma qualité de maire de la ville de Sète, j’avais manifesté en balisant les rues de la ville avec autant de silhouettes de policiers « en carton » que de policiers manquants.

Que de promesses faite et non tenues depuis la saignée de milliers de postes supprimés par Nicolas Sarkozy.

Le désengagement de l’Etat, en la matière, comme pour la Santé, l’école ou la recherche, c’est d’abord un choix de société visant à détruire les services publics qui fondent les bases républicaines des grandes orientations issues du CN de la Résistance.

La défaillance et la responsabilité de l’Etat en matière de sécurité publique ne se limitent pas qu’aux effectifs. Elles sont liées aussi au détournement des missions d’une police républicaine garante de la protection des biens et des personnes, vers une police de plus en plus répressive à l’encontre des mouvements sociaux et plus globalement envers toutes celles et tous ceux qui manifestent une opinion contraire au pouvoir en place.

Dans mon quartier à l’Ile de Thau, la population n’a jamais accepté la suppression du poste de police de proximité. La liste de gauche, conduite par Véronique Calueba aux municipales a proposé dans son programme sa réinstallation. Les récents évènements, tragiques et violents, liés au trafic de stupéfiants confirment la nécessité de retrouver le service sur le quartier.

François Liberti