De cette crise, la jeunesse en paie un lourd tribu. Pour protéger les personnes les plus fragiles, elle se confine, met en pause ses envies, ses voyages et s’adapte pour les études. Et cela d’une manière positive, avec sérieux et responsabilité, tout en étant optimiste.
Et pourtant la crise du COVID pour les jeunes c’est des jobs d’été écourtés, des fin de contrat, des prises de postes annulés. C’est pour la moitié d’entre eux des pertes directes de leurs revenus. Alors même que le taux de pauvreté est déjà très élevé chez les jeunes.
On a tendance à l’oublier mais derrière ce constat, c’est des jeunes qui ne peuvent plus se loger, ne peuvent plus se nourrir, ni se soigner correctement. C’est inacceptable !
Aucune politique pour la jeunesse
Et le pire dans tous ça, c’est les réponses qui leurs sont données. Rien, le néant ! Macron ose même lors d’une prise de parole sur les défis de la jeunesse française dire « nous n’avons pas de politique à avoir pour la jeunesse. » Et il tient parole.
L’ouverture du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans
Alors que les solutions existent. Remboursement des soins à 100%, repas gratuit dans les restaurants universitaires doivent être des mesures immédiates au vue de la crise. Mais l’une est prioritaire : l’ouverture du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans sans les conditions actuelles. Comment justifier qu’il est possible de voter à 18ans, d’être pénalement responsable mais de ne pas avoir accès aux droits des minimas sociaux.
L’ouverture du RSA permettra de soulager la « solidarité familiale » qui s’opère actuellement par une solidarité collective. C’est également un filet de sécurité pour les moins de 25 ans qui permettra d’empêcher ces jeunes qui n’ont et n’auront plus aucune source de revenu de tomber dans l’extrême pauvreté.
Gabriel BLASCO – PCF SETE
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