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Réponse au commentaire anonyme

Publié le 16 novembre 2020 par Alexcessif

 Anonyme a dit…

Tu m'étonnes aucun commentaire!
Comment veux-tu, ho Petit toi, que le lecteur lambda suive tes
élucubrations sans dictionnaire?
Pas étonnant qu'un éditeur - voire plusieurs - refuse ton manuscrit tournant à s'en donner le vertige autour de ta fuite et de tes débandades !
Des mots compliqués, des phrases trop longues, des "emberlificotements" dans lesquels l'on se noie.
Essaye d'oublier ce contentement de toi qui te pousse à employer des mots fleurant bon "je ne m'adresse pas à tout le monde" et peut-être gagneras-tu en lectorat.
Bon, je dis ça, comme dit l'autre, je dis rien.
Je te salue mec, même si tu n'as pas grandi (hihi) dans mon estime.
Bonne année quand même !

21 janvier 2020 à 13:28 

Oui. 

Choisir le chemin qui monte, surtout quand on se perd
La segmentation de la chaîne sonore en chaîne graphique ne va pas de soi, ainsi il y a sûrement des mots qui ne sont pas des mots, que l'aventure langagière a bricolé sur les bords de chemins, et qui nous sont arrivés, lexicalisés, tout fiers d'être des monstres. Avec ou sans l'aval des autorités linguistiques, car la langue est une herbe folle et la lecture une fabrique d'images. Suis je assez clair ?

Un style est souvent une obsession et un autodidacte trainera le boulet de l'usurpation attaché par la chaîne de la paranoïa. "On" ne veut pas de lui, il pourra se débattre comme un fœtus joue à cache cache avec l'aiguille à tricoter de l'avorteuse, il sera toujours illégitime d'avoir un peu appris du Petit Robert plutôt que tout avec Louis Le  Grand.

Jusque là les commentaires étaient bloqués.
Celui-ci est très constructif.
Dans la case "constructif" je coche:
" ... des "emberlificotements" dans lesquels l'on se noie ..."
le reste est affaire de curiosité. J'aime explorer la richesse de notre langue, et j'admets la mal servir, mais le vocabulaire s'appauvrit. De ce constat je sollicite la curiosité en visant l'intérêt du lecteur en les sortant de la naphtaline. Voilà pour la sémantique.
Le style, la syntaxe, l'orthographe sont un seul métier, un no man's land où je viens me faire flinguer par les Vopos en essayant de passer à l'ouest sans trouver le Check Point Charly
Quant à être édité je n'ai brûlé que deux cartouches chez le Dilettante car ils sont les seuls professionnels à faire une réponse compétente, personnalisée, rapide (sous trois mois)et utilisable ( ils m'ont défoncé)
Je rends hommage à ton "courage" de t'auto-éditer et de t'auto-diffuser dans les marchés et centre commerciaux de la région, je n'ai pas assez de vanité pour cela sans compter que l'usage d'un pseudo trouve son origine dans le concept de ne pas faire honte à sa famille à l’époque où l’on enterrait les comédiens de nuit.
Ici, en supprimant les commentaires et sans interaction avec les autres blogs, personne ne passe.
C'est "la lettre volée" de E.A Poe affichée aux yeux de tous personne ne la voit.

Et pour conclure il y a trois façons selon Michel Serres de traiter cette pathologie de l'ego dans sa déclinaison de l'apparence, le cosmétique, l'effort, la curiosité. S'il est un minimum poli de s'entretenir raisonnablement, sans entreprendre de grand travaux juste pour rendre à la nature l'amabilité qu'elle nous fait de nous avoir tenu en bonne santé et éloigné de la maladie, le mental est d'une maintenance plus délicate.

Pour cela il faut explorer à la limite de sa propre compréhension. Choisir des textes requérant de l'investigation. Que serions-nous sans la curiosité?  

Chaîne sonore, chaîne graphique, être audible, être lisible,  être tout court, la dernière aventure avant la rencontre ultime. 

Une belle aventure aussi, mais rien ne presse 
Merci de ton passage.

17 septembre 2020 à 12:19 


A


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