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The Queen’s Gambit (TV)

Publié le 22 novembre 2020 par Bigreblog

Hello la compagnie!

On parle série, ajd, avec le petit bijou ovniesque qui a atterri sur Netflix il y a quelques semaines. Une perle que j’ai décidé de déguster, parce que malgré un début très lent, c’est vite devenu addictif, cette affaire.

😉

On parle de Queen’s Gambit, et je ne spoile absolument rien!

Synopsis

Elizabeth ‘Beth’ Harmon se retrouve orpheline après un accident de voiture qui lui prend sa mère. A l’orphelinat où on l’envoie, elle se découvre alors une passion dévorante pour les échecs, et devient un petit prodige du jeu…

The Queen’s Gambit (TV)

Rendre les échecs addictifs

Le jeu d’échecs. Un jeu compliqué à expliquer, compliqué à apprendre, et qui n’attire finalement que peu d’élus sur le long terme. Moi-même, j’y jouais beaucoup enfant, avec le Frérot, mais on lui a vite préféré le jeu de dames, c’était plus simple. XD

Baser une série entière sur ce jeu était donc casse-gueule dès le départ. Mais, via des effets visuels vraiment prenants, et une construction de personnages magistrale, Queen’s Gambit permet de trouver tout cela captivant, même si les termes techniques ne sont jamais expliqués.

La série, basée pendant les sixties, a une esthétique superbe, très sombre au départ, puis de plus en plus colorée. Elle n’hésite pas non plus à aborder des thèmes qui fâchent, sans s’y attarder car, après tout, notre héroïne fait ce qu’elle veut et assume totalement.

Queen takes pawn

Eeeet Queen’s Gambit, comme son nom l’indique, se repose gentiment (parce que pas entièrement, vu le talent des rôles secondaires) sur sa reine, Beth.

😉

Incarnée de main de maitre par Anya Taylor-Joy, qui est plus à l’aise, décidément, dans les costumes vintage ou edwardiens que dans ceux du XXIe siècle. Je ne l’ai pas forcément appréciée dans Split et Glass, où elle était trop…plate dans son jeu, mais mazette, ici, elle brille.

🙂

The Queen’s Gambit (TV)

Benny Watts, l’un de ses adversaires, a quant à lui les traits de baby-face de Thomas Brodie-Sangster, qui aura donc toujours douze ans dans ma tête et je refuse d’avouer qu’il est devenu complètement canon. Le style cuir cowboy lui va très bien, l’accent texan…beaucoup moins.

Harry Beltik, un autre adversaire, est incarné, lui, par Harry Melling, bien loin de son Dudley Dursley, et je suis plus que ravie de le voir jouer autre chose que des petits cons, vu son talent (héréditaire, d’ailleurs).

Parmi les autres, j’épinglerai Chloe Pirrie, vue dans The Crown; Bill Camp; ou encore Marcin Dorocinski en froid champion du monde russe.

En résumé, Queen’s Gambit est une minisérie qui a pris le parti de faire aimer les échecs comme un jeu captivant, et réussit brillamment!

Note: 8/10


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