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Alternative à Facebook

Publié le 24 novembre 2020 par Cebeji

Une clameur de mécontentement monte chez les utilisateurs de réseaux sociaux et d'autres plateformes de partage. En cause, la polémique sur la gestion des données personnelles, la censure devenue fréquente des contenus critiques ou encore le bannissement direct de leurs auteurs.

Le constat est limpide, de nombreux internautes sont déçus, se méfient et conséquemment migrent vers des solutions alternatives. Et c'est là qu'intervient le paradoxe comique et abscons du choix du réseau élu. Voyons cela de plus près.

La recherche de réseaux plus libres doit inclure différents facteurs. L'adjectif " libre " porte à confusion car en informatique il est étroitement associé à l'open source collaboratif et au gratuit en principe. Or, si les alternatives préférées sont pour la plupart gratuites, libres au sens de " sans censure ", si même certaines revendiquent un code open source, elles n'en sont pas moins des entreprises privées. Et qui dit privé dit opacité sur le traitement des données malgré le respect annoncé (le mot respect a des acceptions divergentes selon les intérêt visés).

Se débarrasser de facebook pour retomber sur une société privée confine au syndrome de Stockolm.

Alternative à Facebook

Par ailleurs, toute société privée et donc commerciale regorgera de publicités et d'options payantes rappelées à la moindre occasion.

Ainsi VK (le facebook russe), Mewe, Minds et consorts se voient gratifiés d'un nombre croissant de nouveaux inscrits.

Deux aspects principaux valident le choix de ces réseaux, à savoir l'absence de censure et le grand nombre d'utilisateurs. Car sortir de Facebook pour se retrouver seul n'est pas très motivant, il faut le reconnaître, c'est rédhibitoire.

Combattre la censure, oui, mais restons grégaire et continuons d'engraisser ces systèmes privés pour s'en plaindre après coup.

Le plus étonnant dans tout cela, c'est qu'il existe par exemple Diaspora, un facebook like qui correspond presque en tout point au désir des internautes : véritablement open source, libre, totalement gratuit, décentralisé (il est hébergé sur différents serveurs partout sur la planète appelés " pods "), pleinement fonctionnel et beau.

Et pourtant il est relativement boudé, marrant non ?

Les gens veulent du facile, du wysiwyg et s'imaginent que le monde de l'open source est un monde étrange peuplé de geeks impénétrables. Ces mêmes gens ont oublié la complexité de facebook à sa découverte et l'usine à gaz qu'il représente.

Diaspora est facile d'utilisation, un peu différent car il recourt aux hashtags qui permettent de cibler précisément les sujets désirés ; il dispose d'un support d'images " grand format ". Il n'y a pas d'applications bien sûr, ni cinquante boutons mais une richesse de contenus, un réelle place faite aux nouveaux venus et un esprit de partage. Alors ?

Je ne suis pas là pour faire spécifiquement la promotion de ce réseau mais je m'interroge sur l'accueil réservé à une telle solution qui regroupe comme aucune autre les attentes en terme de liberté, de gratuité, d'anonymat des données et de convivialité dont ce sont les fondements.

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