Notre rassemblement nombreux et nombreuse de samedi matin à Sète et partout en France, prouve que la situation est grave.
Nous savons qu’ils ont choisis cette période de la crise sanitaire et du confinement pour imposer ces lois.
Pour imposer la loi sur l’université qui fait qu’aujourd’hui lorsque des étudiants souhaitent se mobiliser, il risque d’être condamné à 3 ans d’enfermement. Et maintenant c’est la loi de la sécurité globale.
Quand tout est a refusé il faut savoir dire non !
Dire non à cette loi qui privatise les missions de protections de la police et permet à des agents de sécurité de jouer le rôle de la police
Dire non à cette loi qui transfère les pouvoirs de la police national a la police municipale, ce qui va provoquer des inégalités entre les villes
Dire non à cette loi, qui autorise l’utilisation a outrances, de drones, de camera de sécurité, de la reconnaissance faciale
Dire non à cette loi, enfin pour cette article 24. Le gouvernement refuse de parler de violence policière, alors même que des journalistes, des hommes et des femmes politiques les dénonces. L’affaire Michel Zecler est encore une preuve supplémentaire.
Il serait bon que Darmanin se rappelle que dire qu’il existe des violences policières ne veut pas dire que tous les policiers sont violents.
Après la journée de mobilisation de samedi ce que l’on attend de Macron et Darmanin c’est le retrait de la loi de Sécurité Global.
Une fois ce retrait acté, il sera urgent de mettre en place un contrôle démocratique et républicain autour de l’action des policiers. Il faut mettre un terme à cette justice à deux vitesses et reconnaitre aujourd’hui que l’IGPN ne remplis plus son rôle.
L’action de la police est une action publique, il est tout a fait normal de souhaiter cette régulation citoyenne sur celles et ceux qui ont un pouvoir d’autorité et d’usage de la violence.
Section de Sète PCF