Rattraper par les images de policiers en pleine action de violences racistes, Emmanuel Macron et Gérard Darmanin se disent indignés par les images insoutenables du tabassage en règle de « Michel » chez Black Gold Studio.
Suspendus, mises en garde à vue, Emmanuel Macron a déclaré que si la justice qualifie les faits, il seront révoqués ! Et c’est tout ? Le président de la République, le ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, responsables de cette dérive seront-ils aussi révoqués ?
Qui a multiplié les gestes, la loi, et les orientations pour faire de la police le bras armé du pouvoir ?
Qui a couvert et présenté une nouvelle loi liberticide appelée « sécurité globale » et attentatoires aux libertés ?
Aujourd’hui : condamnée par l’ONU, par les instances européennes, par le défenseur des droits, par la ligue des droits de l’Homme, artistes et intellectuels, l’ensemble des organisations syndicales, et tout ce que la France compte de défenseurs des libertés et de la République.
Qui s’est accroché comme une teigne à l’article 24 afin d’empêcher les images et le son des violences policières sinon Emmanuel Macron et Gérard Darmanin ?
La vidéo installée dans le studio, et que les policiers n’avaient pas vu, souligne le rôle des images que la loi sécurité globale vont effacer.
Sur ces images, Michel serait peut-être mort ou en prison, accusé par les policiers pour agression sur de agents détenteur de la force publique, comme en témoigne la première déclaration de ces voyous en uniforme, et que la vidéo a confondus.
La décence voudrait que ces voyous ne servent pas de fusible, et que les actes soient à la hauteur de l’indignation. Emmanuel Macron doit annoncer le retrait pur et simple de cette loi et à la démission de Gérard Darmanin et du préfet de Paris.
Section PCF de Sète
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