Golden, Skiber, Voyageur, Cœur à cœur, Berbéris, Coco Chanel sont les différentes marques de sacs que les commerçants proposent à leurs clients au lieu-dit « immeuble Jaco à Yaoundé ».
Yaoundé, ancien stationnement du transport en commun le Bus. Cet espace transformé en un marché de sac aujourd’hui affiche belle allure. En effet, ce sont des jeunes garçons pour la plupart âgé d’une quarantaine d’années qui se livrent à la vente des sacs de tout type, de haute couture et de grande marque fabriqués en Turquie, au Maroc et à Dubaï. L’on y retrouve des sacs à main pour femme, des sacs à dos pour enfants, des sacs de voyage en cuir, en simili cuir, en skie, en élastique, des bandoulières pour jeunes, des pochettes et des porte-monnaies bien accrochés sur des planches à pointe. D’autres bien étalés sur le trottoir attendent simplement preneur. Situé en face de l’immeuble jaco jusqu’au supermarché Landmark à la descente de la mobil Elig Essono à Yaoundé, Abba vendeur des valises y est installé depuis trois ans. Âgé de 40 ans, il y gagne son pain quotidien. « Je fais dans la commercialisation des sacs de voyage de plusieurs qualités et des contenances variées. Les prix oscillent entre 15 000 et 25 000 Fcfa en fonction du Kg. Je parviens à subvenir à mes besoins».
Précisons que ces variétés de valises sont aussi vendues en jet de trois. « Lorsqu’un client me demande tout un jet de valises, je peux laisser les 3 valises au prix de 55000Fcfa voire 52000 Fcfa au lieu de 58000Fcfa », conclut-il. Selon les commerçants, cet espace commercial est un endroit stratégique, car à côté il y’a des bureaux, des passants. Bref, l’espace est visible et l’activité nourri son homme. « Je gagne en moyenne 20000 Fcfa de bénéfice quand je vends au moins 5 valises par jour … », confie Boukar, vendeur. Avant d’ajouter, « je trouve mon compte dans cette activité. Je suis polygame et père de quatre enfants. Cette activité nourrit l’ensemble de ma famille ».Toutefois le marché n’est pas toujours porteur il y’a évidemment des jours de vache maigre. « Il y’a des jours où je gagne 3000 Fcfa voire 2000 Fcfa », reconnait-il.
Satisfecit des clients
Pour la qualité des articles proposés dans cet espace marchand, les clients y trouvent satisfaction. Nga Ateba Elise, responsable au ministère de l’Habitat et du développement urbain y va par plaisir et y revient par satisfaction. « Je suis une collectionneuse des sacs de qualité, depuis que j’ai connu cet endroit, je ne vais plus ailleurs. Tenez par exemple, dans ma chambre on trouve une dizaine de sacs à main en cuir et en simili cuir que j’ai achété ici. La qualité est au rendez-vous », confesse-t-elle toute souriante. Hervé Bomba est un habitué du coin. L’instituteur « achète les sacs de classe de mes enfants ici. Ce sont des sacs qui sont très attirants. Ils sont de bonne qualité. Les prix sont abordables».