Maxim Lapierre accroche ses patins

Le joueur de hockey québécois, Maxim Lapierre, a annoncé dimanche sa retraite de hockeyeur à l’âge de 35 ans, par le biais de ses médias sociaux, après une carrière de près de 15 saisons. Jusqu’à tout récemment, il faisait partie de la formation de l’Esbären de Berlin dans la DEL en Allemagne. Dans la LNH, il aura fait vibrer les cordages à 65 reprises et a obtenu 74 mentions d’aide pour 139 points en 614 matchs.

Repêché par les Canadiens de Montréal au 61e rang de l’encan de 2003, Maxim Lapierre a joué sa première partie dans la Ligue nationale de hockey lors de la saison 2005-2006. Saison au cours de laquelle, il n’a joué qu’une seule joute dans la grande ligue, mais a récolté 36 points en 73 matchs avec les Buldogs de Hamilton, club-école du CH à cette époque-là. Rappelons que Lapierre a remporté la Coupe Calder dans la Ligue américaine en 2007.

Lors de sa première saison dans l’uniforme du Tricolore, il a eu fiche de six buts et six aides pour 12 points en 46 matchs. Les gens se souviendront surtout de son fameux but en séries éliminatoires lors du match numéro 6 de la série contre les Penguins de Pittsburgh. Ce but qui avait permis au CH de consolider son avance de deux buts avant d’éliminer la bande de Crosby, alors champions défendants de la coupe Stanley, dans le cadre d’un match ultime.

En 2010, il s’est vu décerner le trophée Jean-Béliveau pour son implication auprès des enfants malades. D’ailleurs, dans la même année, son tournoi de golf lui a permis de remettre 50 000$ à la Fondation des Canadiens pour l’Enfance. Il a aussi été porte-parole de la campagne de la Commission scolaire Riverside contre la violence dans les écoles et dans les autobus. Le 31 décembre 2010, le CH le transige à Anaheim en retour de Brett Festerling et un choix de 5e ronde en 2012.

Plus tard dans la même année, les Ducks vont effectuer une transaction et Max devra déménager à Vancouver où il retrouvera Alain Vigneault, qui fut son entraîneur-chef dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec le Rocket de l’Île du Prince Édouard. Avec les Canucks, il restera jusqu’en 2013 et participera à la finale de la coupe Stanley en 2011, qui lui a échappé lors d’un match 7 contre les Bruins de Boston. Il signera un contrat les Blues de St-Louis avec qui, il jouera un peu plus d’une saison avant de se faire échanger à Pittsburgh.

Carrière en Europe

Il jouera plusieurs saisons en Europe. D’abord, en Suède à MODO, avant de déménager en Suisse où il jouera pour le HC Lugano. Il jouera là-bas pendant un peu plus de trois saisons. En 2017, il va représenter le Canada dans le cadre de la Coupe Spengler et même lors des Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018. Il remportera la médaille de bronze lors de ses jeux qui étaient marqués par l’absence des joueurs de la Ligue nationale.

Un guerrier sans précédent

Il n’est pas fréquent de voir des joueurs de troisième ou de quatrième trio prendre leur retraite du hockey avec autant d’exploits accomplis que Maxim Lapierre. L’ex-numéro 40 des Canadiens a été un incontournable guerrier tout au long de sa carrière. Il est un modèle exemplaire pour les jeunes parce qu’il s’est toujours donné à fond pour conserver son poste dans la LNH.

Avec le CH, il aura été un des favoris de la foule par sa passion, son énergie contagieuse et sa présence proche des partisans. Il aura été un joueur ayant toujours voulu jouer pour le logo sur son uniforme. Bien qu’il ait connu une belle carrière, son après-carrière est déjà sur les chapeaux de roue par sa baladodiffusion avec Guillaume Latendresse, en La Poche Bleue, qui connaît un très bon succès.

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