Ces individus ont été tout récemment présentés à la presse au Groupement mobile d’intervention numéro 2 de la région du Littoral.
Une femme, qui avait été victime de viol et de braquage dans la nuit du 21 novembre 2020, au moment où elle regagnait son domicile au quartier Logbessou (dans l’arrondissement de Douala 5ème), a clairement identifié ses bourreaux. Les âges de ces présumés « bandits » varient entre 34 et 38 ans. Cette dame a eu l’occasion de revoir ces hommes au Groupement mobile d’intervention numéro 2 de la région du Littoral lorsque ceux-ci ont été présentés aux hommes des médias.
Elle a relaté les faits au micro de nos confrères de Radio Equinoxe: « lls m’ont mis à genoux. IIs m’ont demandé de leur donner de l’argent. L’un d’entre eux à pointer une arme sur ma tête. Je leur ai dit que je n’avais pas d’argent. L’un d’eux a pris mes téléphones, ouvert la malle arrière ou se trouvaient les cadeaux que j’avais reçu le jour de mon anniversaire. Le plus petit était le plus méchant. C’est lui qui a donné toutes les mauvaises idées aux autres. Ils m’ont demandé avec qui je vivais. Je leur ai dit que je vis avec mamère, ma tante, etc. C’est en ce moment que le plus petit a dit que si tu penses que tu es plus maligne on va te violer. C’est en moment que j’ai supplié. lls ne m’ont pas écouté. lls m’ont amené au champ. Ils m’ont frappé sur la plante des pieds plusieurs fois. J’ai eu une hémorragie à l’instant. C’est en ce moment que le plus grand a commencé à me violer en me disant que si je cris, il va me tuer. J’avais une interdiction formelle de crier et de pleurer », a-t-elle raconté.
Cette dernière félicite les éléments de la police pour ce coup de réussite : « Je tire un coup de chapeau à la police parce que avec ce qui s’est passé, ils se sont mis sur cette affaire. lls ont traqué, fouillé et ils n’ont pas dormi du tout », se réjouit cette dame.