Telle est la projection faite par l’entreprise locale Kamcure dent Sarl, spécialisée dans la fabrication de cure-dent au sortir d’une rencontre de presse organisée le 11 décembre dernier à Yaoundé.
« Le marché camerounais est l’un des plus denses en terme d’usage des Cure-dents en Afrique centrale. Partant de ce constat, nous trouvons ridicule le fait que notre nation puisse encore importer pour plus 2.800.000 bâtons de Cure-dents de la Chine. Un gros déficit économique lorsque nous savons que la matière première (bambous de Chine, Ndlr) nécessaire pour sa fabrication est cultivée sur le triangle national», dixit Roger Brice Kamsu, promoteur de Kamcure dent Sarl. Un désir fort et un engagement ressentis tout au long de cette sortie face à la presse, car le désir étant d’apporter des réponses aux nombreuses préoccupations macro-économiques autour de la balance commerciale nationale. Une balance, déficitaire, caractérisée par un fort taux d’importation et un niveau d’exportation bas voir mitigé.
Outre son objectif, de voir réduire le taux d’importation des Cure-dents au Cameroun, par la promotion d’une fabrication locale et écologique dudit outil, très sollicité sur nos tables, Kamcure dent Sarl s’engage dans une démarche totalement éco-responsable, pour une bonne hygiène et une santé dentaire optimale. « Nous sommes conscient du lieu d’usage de nos produits à savoir la bouche. C’est pour cela que tous nos produits recevront une certification des services de l’Anor en termes de respect des normes d’hygiène avant toute commercialisation. En outre, le prototype de nos emballages est écologique et biodégradable », affirme Roger Brice Kamsu, promoteur de Kamcure dent Sarl. Ainsi, l’entreprise entend aménager des espaces de culture et des unités de transformation du « Bambous de Chine » et déchets de bois d’ici 2 ans et créer plus de 600 emplois directs et indirects d’ici 2025. De plus avec une projection de 28.000 boites de Cure-dents à mettre à la disposition du marché local, ladite structure envisage offrir des prix défiant toutes concurrences allant vers une estimation de 60 Fcfa la boite (prix d’usine) et 75 Fcfa la boite (prix du marché).