RSE ou QVT, des acronymes que vous croisez beaucoup ces derniers temps. Articles et posts Linked In prolifèrent sur ces sujets sensibles, mais à raison ! Je vous dis ce que j’en pense.
RSE QVT : quelques explications
Deux acronymes pour 2 notions liées au bien-être au travail et au développement vers plus de lien social des entreprises.
- RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises
- QVT : Qualité de Vie au Travail
Les 2 ne vont pas sans l’autre, car l’amélioration sociétale (et environnementale) du lieu de travail va forcément jouer sur la vie de ses collaborateurs.
RSE et enjeux collectifs
Vous l’aurez compris, la RSE profite à tous, mais est aussi l’affaire de tous. Car, en tant que dirigeant, nous pouvons instaurer des pratiques pour faire évoluer la vie au travail, mais nous devons tous nous investir pour les faire fonctionner. Certains points peuvent être instigués par les directeurs et les managers : comme inciter ses employés à venir en transport en commun, en prenant en charge une partie de leur abonnement mensuel, ou choisir un fournisseur d’électricité verte, ou encore mettre à disposition des poubelles de tri et un compost… Mais il faut aussi une attention collective pour l’application de ces règles élémentaires : savoir rendre ses collaborateurs raisonnables quant à l’usage du chauffage, du papier, du tri, du respect d’autrui.
La RSE, plus que de mettre en place des actions, c’est inspirer un “art de vivre ensemble” autour de valeurs humaines et sociales, dans le but d’améliorer la vie au travail, sous divers angles, différents mais complémentaires : le communauté, l’environnement, le respect.
QVT pour un bonheur partagé
La qualité de la vie au travail, finalement, découle de la RSE. Car, lorsque l’on suit une démarche d’amélioration de l’entreprise, on le fait pour tous les salariés. Et l’effort d’évolution est axé autour du bien-être, au-delà des règles élémentaires du quotidien, instaurées via la RSE et le savoir-vivre.
La QVT est plutôt tournée vers l’optimisation du bien-être. Aller plus loin que le “minimum syndical”. Rechercher à chaque instant comment rendre la vie en entreprise plus douce, moins contraignante et moins stressante : confort des bureaux (sièges ergonomiques, double écran, locaux entretenus…), horaires (flexibilité, télétravail…) et même des petits extras : lieu pour faire du sport, team building etc…
La parole ouverte à tous : de nouveaux challenges de management
Mais pour arriver à mettre en place une politique d’optimisation du bien-être, il ne faut pas être unilatéral. Votre point de vue compte, mais n’est pas suffisant. Vous devez recueillir le ressenti de chacun.
Sondages et GPTW, un bon début
Il existe plusieurs formes de sondages à mettre en place. Ils vous permettront de construire vos futurs projets en matière de RSE ou QVT.
- Les réguliers. Laissez-vous tenter par OfficeVibe, qui envoie un sondage (qui peut rester anonyme) très court une fois par semaine, à tous vos salariés, sur divers sujets et thématiques (bien-être, feedback, travail…) afin de remonter les avis : 5 questions, 4 en barème (réponse de 0 à 10) et 1 textuelle pour permettre de développer son point de vue. Ensuite chaque manager peut utiliser les réponses comme levier pour faire évoluer certains points.
- Ceux annuels. Great Place To Work est sûrement le plus connu, et pour cause : sa réputation n’est plus à défendre. Les thématiques des questions et le recueil des réponses des collaborateurs est assez comparable à OfficeVibe, mais la finalité est plus aboutie : rapport complet qui analyse les grandes lignes du ressenti global, lignes directrices et axes d’amélioration, palmarès national… GPTW, ce n’est pas seulement un logo de garantie qui fait beau sur votre site internet, c’est beaucoup plus ! C’est une volonté de s’améliorer encore et toujours, au risque de regarder la réalité en face. Mais c’est aussi une belle preuve d’attention et d’ouverture. Arrachez le pansement, le plus difficile c’est le premier ! Après, vous êtes forcément dans une optique d’écoute et les avis seront de ce fait moins catégoriques !
Ecouter et s’adapter, la clé du succès
Bien sûr, il faut faire la part des choses et analyser les demandes des collaborateurs. Mais ouvrir la possibilité à tous de donner leur point de vue va permettre plusieurs choses. Les timides vont pouvoir s’exprimer, les râleurs vont pouvoir râler ! Plus sérieusement, dites-vous que les détracteurs n’ont pas attendu un logiciel de sondage pour vous agonir de récriminations, mais les plus réservés, ceux qui n’osent pas vous dire ce qu’ils pensent par peur de vous blesser, vont pouvoir donner leur avis. Cet avis sera d’autant plus bienveillant si ces personnes se sentent écoutées. Car leur parole a de la valeur, quand elle est entendue.
Accepter l’idée que vous n’êtes pas parfait, c’est déjà vous rendre précieux aux yeux de vos collaborateurs : vous êtes humain, et vous allez le rester ! Et faire en sorte que votre entreprise mette l’humain en premier !