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Entre trop et ce qu'il faut

Publié le 23 juillet 2008 par Guewen
Je suis une raclure car ce soir, plutôt que d'écrire, je vais copier / coller un vieux post de mon vieux blog, par petite flemme, envie de dormir et -insérer une raison valable ici-. C'est moche, j'en conviens, mais soit.
L'article date de novembre 2006, il est encore de mode ou plutôt plus, car aujourd'hui la notion de web 2.0 a été divisée en de multiples expressions, on a rationnalisé ce grand fouttoir à trucs trendy.
Aujourd'hui, dans mes tuyaux, il y a un projet qui fusionnerait pas mal de ces fameux outils web 2.0, un agrégateur de services qui aura pour but d'en être un lui même, promis, je vous en parle bientôt.
Le Web 2.0 c'est la possibilité pour les utilisateurs d'intéragir avec le contenu.
Les blogs, ça n'est ni plus ni moins que la possibilité offerte à n'importe qui de créer un site et de s'y exprimer. Après une première vague d'utilisation du web par les personnes en ayant les moyens (c'est à dire les sociétés et les institutions), tout un chacun s'y affiche et diffuse son opinion, l'ensemble des pensées et courants peut désormais s'exprimer, la longue traine se matérialise sur la toile.
Les outils de préconisations comme Zlio ou Xinek, ce ne sont que des possibilités offertes à n'importe qui de vendre et d'être rétribuer sans avoir à dépenser d'argent dans une boutique en ligne. Les distributeurs classiques du web proposent désormais aux utilisateurs d'être des vendeurs.
Les wikis, c'est la possibilité offerte à n'importe qui d'apporter sa pierre à l'édification d'une encyclopédie, généraliste ou spécialisée. Après les érudits traditionnels (dictionnaires, maisons d'édition), la masse jusque là silencieuse des spécialistes met enfin à la disposition de tous son savoir.
Les YouTube et myspace music, c'est la possibilité offerte à tout le monde de diffuser un contenu média. Après les diffuseurs classiques (TVs, radios, etc...) tout un chacun peut mettre en ligne un reportage, un clip vidéo, une chanson de sa composition.
Netvibes et les RSS, c'est la possibilité offerte à tous de personnaliser son besoin en terme de contenu web.
Nous avons donc de plus en plus de possibilités, de plus en plus d'options sur le Web, mais n'allons nous pas arriver à saturation ? Trop de choix ne nuit il pas à l'efficacité ?
Je partirai juste d'un exemple que je trouve assez concret, la différence entre Mac et Windows.
Umberto Eco a assez bien résumé la chose à mon avis : Windows vous propose un paquet d'options et de choix, pouvant vous induire en erreur, Mac ne vous propose que ce dont vous avez besoin (en allant vite, c'est sur).
Pourquoi aujourd'hui j'utilise Itunes plutôt que Windows Media Player ou Winamp ?
Parce qu'en deux clicks je tris, importe et lis mes fichiers audios, sans avoir 1O cases à cocher et un répertoire à choisir, tout en gardant la possibilité de paramètrer tout ça.
Pour moi le défi du Web 2.0 c'est d'arriver à se focaliser sur quelques fonctionnalités essentielles et de les rendre accessibles aisément.
Nous sommes dans une période de construction, d'où cette explosion de services, d'où le fait qu'on ne sache pas encore voir ce qui est vraiment nouveau et ce qui va vraiment être utile.
Pourquoi Google risque de dominer le monde du Web ? Parce que Google prend le temps d'étudier les nouveaux outils et regroupe dans une interface globale les meilleurs d'entre eux, une seule URL permets d'accéder à une multitude de services, ergonomiquement identiques.
Le vrai Web 2.0 pour moi, c'est Google.com une fois qu'on y a créé un compte.


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