Alors que les réunions de travail entre les deux offices HLM, Thau Habitat et Hérault Habitat, s’activaient pour mettre en place, sur le territoire de Sète et de l’Agglo un partenariat répondant aux obligations réglementaires, François Commeinhes, dans le dos du Conseil Communautaire, a imposé un partenariat avec un bailleur social privé, accompagné pour cela par Robert Ménard et l’office de Béziers.
Cet attelage idéologique prive + extrême droite, a été qualifié par le maire de Frontignan : « une erreur que nous allons payer cher ! ».
Véronique Calueba, conseillère communautaire, membre du Conseil d’Administration d’Hérault Habitat Logement, a démontré que faire rentrer, sur le territoire du Bassin de Thau, un bailleur privé, qui ne fait pas que du logement social et même quand il en fait ce sont des logements dont les loyers sont inaccessibles (à équivalent avec les HLM publics, c’est 150 euros de plus de loyer), c’est faire rentrer le loup dans la bergerie.
De plus le refus de partenariat avec Hérault Habitat présent dans toutes les communes de l’agglo et dans la rénovation urbaine de Sète, est un facteur de division et d’incohérence. Pour notre territoire, comme l’atteste le bilan, déjà impacté par un déséquilibre dans les programmes de logement en faveur du privé et de l’habitat secondaire, c’est un mauvais coup. Un mauvais coup surtout envers ceux, qui en raison de leurs revenus modestes, ne trouvent pas à se loger et attendent depuis des années.
Nombreux ont été les élus communautaires, qui malgré la pression exercée par le Président, ont refusé de voter ce coup tordu. 12 ont voté contre, 8 se sont abstenus, on est loin d’une simple fausse note, comme le titre le Midi Libre.
Cet acte politicien imposé par celui qui a été élu maire de Sète, avec le parrainage de Monsieur Macron, vient de montrer, pour celles et ceux qui l’avaient oublié, que ces choix n’ont rien de technique, mais relève de la mise en application sur le territoire d’une politique ultralibérale pur jus.
Section PCF de Sète