Au fil de l’actualité…10 millions de pauvres en France ! Les jeunes en paient le prix fort :

il est urgent d’ouvrir un revenu minimum pour les moins de 25 ans

Avant la crise sanitaire, entre 2002 et 2018, le taux de pauvreté des 18 à 29 ans avait déjà progressé de plus de 50%.

En France, aujourd’hui, la moitié des pauvres  ont moins de 30 ans. Ces chiffres, confirmés par l’INSEE et les associations caritatives, montrent que le boom de la pauvreté des jeunes, des sans droits, est la donnée majeure de l’échec des politique mises en œuvre au nom de l’ultralibéralisme.

Avec la crise sanitaire, en dix mois un million de français ont basculé dans la pauvreté.

« Je mange grâce aux Restos du Cœur. J’ai dû redoubler mon Master, je n’avais pas de quoi payer la connexion Internet pour suivre les cours ».

« Etudiante en dernière année de Master en Sciences Politique, je n’avais pas d’équipement pour rédiger mon mémoire. J’ai pris du retard, mais ensuite le Secours Populaire m’a prêté un ordinateur, cela m’a sauvé ».

Ces témoignages nous tordent les tripes.

Pourtant : « La France reste l’un des meilleurs modèles sociaux au Monde, qui protège mieux les pauvres que la plupart des autres pays riches » a rappelé l’Observatoire des Inégalités. Les minima sociaux (RSA, minimum vieillesse, APL, AAH) posent en effet des filets qui freinent le basculement en grande pauvreté. Mais il y a des trous dans la raquette, tout particulièrement pour les moins de 25 ans, parce qu’ils sont supposés entrer dans le monde du travail et ne pas avoir de charge de famille.

Conclusion, les jeunes ne disposent d’aucune aide Il y a urgence à obtenir l’élargissement de RSA au moins de 25 ans. Il y a urgence aussi à l’augmentation de tous les minimas sociaux, un RSA à 564,78 euros ne peut que la survie. Il faut monter le RSA à la moitié du salaire médian, et augmenter le salaire minimum pour sortir des millions de travailleurs pauvres de la précarité, et pour aller sur un salaire décent.

Section PCF de Sète