Nous voici à la saison des souhaits. Période pendant laquelle tout le monde s’attelle à formuler, rédiger, transmettre et exprimer les vœux de la meilleure des manières possibles.
Particulièrement pendant les journées du 24, 25, 31 décembre et 01 janvier, pas une seconde ne va passer sans que tu n’entende quelqu’un dire JOYEUX NOËL et/ou BONNE ANNÉE.
Depuis quelques jours je m’interroge sur l’utilité, la pertinence et l’impact de ces paroles. Je suis arrivé à la conclusion qu’elles ne SERVENT À RIEN.
Voici pourquoi
- Les gens le disent par ce qu’ils entendent dire et non à volonté.
Généralement, les gens ne se préoccupent pas de votre bonheur, encore moins de votre réussite. Ils le disent tout simplement par ce que c’est la chanson chantée par tout le monde en cette période de fin d’année. - Les souhaits te rendent médiocre.
J’en ai reçu des tonnes, je ne peux pas faire le décompte. En dehors de donner cette illusion selon laquelle les choses iront mieux cette fois, ces souhaits inhibent les efforts personnels et vous laissent dans une sorte de lueur d’espoir. Vous êtes tenté d’arrêter de vous focaliser espérant que la nouvelle année commencera avec de meilleures choses. - Joyeux Noël n’a jamais rendu quelqu’un joyeux.
Les gens sont joyeux dans leur vie selon la dimension à laquelle ils se réalisent et réalisent leurs objectifs. La prétendue joie que beaucoup de personnes semblent dégager est juste une envie de bien paraître afin de ressembler aux autres. - Bonne année n’a jamais rendu une année bonne.
Une année est bonne lorsqu’elle est productive, lorsqu’elle est remplie d’accomplissement, et ça se planifie, ça se prépare et ça se travaille. Ce n’est pas le fruit d’un souhait. - arrêtez de dire Joyeux Noël et bonne année.
Si vous souhaitez véritablement participer au bonheur de quelqu’un, aidez le à atteindre ses objectifs, donner lui un conseil, soutenez son business, achetez ses produits, donner lui de l’argent pour se soigner. UN POINT C’EST TOUT.
Si tu ne peux rien faire de tout ceci, tais-toi. Arrêtes l’hypocrisie des fins d’année.