L’effarante nouvelle vient de tomber comme un couperet ! Selon celle-ci, un violent accrochage survenu ce matin à Santa, entre les forces de maintien de l’ordre et les bandes armées du mouvement sécessionniste, qui réclame dans le sang l’autonomie d’un Etat qui n’a jamais existé, aurait fait cinq morts et plusieurs blessés. Il s’agirait notamment d’un douanier, de deux gendarmes et de deux civils.
Santa faut-il le préciser est une localité de la Région du Nord-Ouest, département de la Mezam qui a pour Chef-lieu Bamenda. L’arrondissement de Santa qui est limitrophe avec le département des Bamboutos dans la Région de l’Ouest est également le premier poste de contrôle mixte lorsqu’on entre dans la Région du Nord-Ouest, aujourd’hui en proie à des velléités sécessionnistes.
Cette énième attaque des ambaboys qui survient quelques heures seulement, après l’attentat à la bombe du cortège du Préfet de la Momo qui, et qui a mis sur le carreau cinq autres dignes fils du Cameroun, est le signe avant-coureur que les sécessionnistes ont perdu la main dans cette guerre, et qu’ils n’ont plu d’autres choix que le terrorisme, avec en prime, les incursions éclaires, les attentats à la bombe et les prises d’otage.
Dès lors, que faut-il faire pour que, tout au moins, le sang cesse de couler dans cette partie du pays ? Voilà en quelque sorte la question qui devrait en principe tarauder l’esprit de ceux qui ont en charge la gestion du Cameroun. On sait que les anglophones, nonobstant quelques récriminations, restent et demeurent camerounais à 99%. Tout ce qu’ils veulent c’est le retour au fédéralisme d’antan.