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de passage

Publié le 11 janvier 2021 par Pjjp44
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 En hommage à Joël-Guy Batteux -"Jojo" pour les intimes,ancien maire de Saint-Nazaire au pied marin, coriace jacobin  mais  pas bégueule  décédé hier

Rencontre avec "La mauvaise troupe" à un marché de Noël  alors qu'il était encore en exercice


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de passage Il y a quelques années Joël-Guy a coupé  le: "Guy" de son blason personnel
On s'est demandé alors s'il n'était pas légèrement druide sur les bords, mais... on n'a jamais eu la réponse...

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de passage

" Pour l'instant ce bleu m'arrête comme une cataracte,
un hymen sur le mystère de la nuit. Tandis que la mer
se perd dans l'ardoise et  que la terre ternit son vert,
tandis que les peines se résolvent en esprit de douleur,
les rochers se fondent en murs le long desquels roulent
des rues de goélands. J'attends l'obscur. Le soleil s'étiole
de tons orangés,  la musique du vent passe en majeur
quand la vue régresse. L'immobilité est une symphonie
qui ne se relâchera pas jusqu'au retour du jour. On sait
que nul événement ne viendra lacérer la trame. On est
dans l'éternité."
"La chambre de veille" LECTURE par Philippe Languille chez KUB  

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" Écrire sous la lumière : celle de la chambre de veille qui pleure sur le balcon où je suis ; celle de la pleine lune qui pousse au ciel le cri de l’étain ; celle du phare du Créac’h qui mouline l’espace d’horreurs silencieuses ; celle du rayon vert de la corne de brume à l’œil immobile d’insolence ; celle des autres phares : clignotements de Kéréon et de Nividic, tandis que je me tiens sur le bord ouest, rougeoiement de la Jument qui dit sa nuit d’enfer calme. Un porte-conteneurs parcourt l’horizon en balance Roberval de lueurs fixes. Le vent d’est se lève en allusions de plus en plus audibles et je sais que se prépare le départ du trophée Jules Verne : coup d’envoi que je manquerai sans doute, appelé ailleurs. Ainsi la vie est-elle cette succession de rendez-vous ratés qu’on appelle des choix. Unidimensionnelle, elle nous piège amoureusement en un lieu, en un temps et interdit les folies qui nous arracheraient d’un corps en lambeaux."Alexis Gloaguen extraits de: "La chambre de veille"


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