Emmanuel Macron parle de priorité, et pendant ce temps son gouvernement sabre dans les moyens et les crédits des ministères en charge de la biodiversité, des normes écologiques et de leur contrôle. C’est d’ailleurs le ministère qui est le plus touché par les coupes franches imposées dans la fonction publique, entre 2017 et 2019, 7 248 postes ont été supprimés selon les données compilées par le journal Le Monde.
Cette tendance se poursuit en 2021 avec une baisse des crédits affectés à ce ministère de 6%.
Au sein de l’office français de la Biodiversité, né le 1er janvier 2020 d’une fusion entre deux autres structures publiques, les agents, qui surveillent les milieux aquatiques, accaparés par de nouvelles tâches, ne peuvent plus exercer pleinement leur mission.
Le 19 novembre 2020, ce sont les agents des DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), qui à l’appel de la CGT sont entrés dans l’action pour dénoncer les restructurations en cours, qui réduisent les missions de protection environnementale.
En clair, selon sa méthode d’enfumage habituel, Emmanuel Macron, dans ses déclarations médiatiques sur la transition écologique, annonce la création de l’Office français de la biodiversité, pour faire croire qu’il fait, alors qu’en réalité cela s’opère dans une restructuration d’autres services avec à la clé des milliers de postes supprimés et des crédits en moins pour les missions.
Esbroufe, toujours de l’esbroufe !
Section PCF de Sète