Qui a dit : « la pandémie nous révèle qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois de marché. Nous devons reprendre le contrôle » ! Emmanuel Macron le 12 mars 2020.
Pourtant, derrière le fiasco vaccinal, les ravages d’une gestion confiée aux cabinets privés sont la marque d’une externalisation des missions régaliennes de l’Etat, qui nourrit les appétits et affaiblit la puissance publique. Ça c’est la réalité ! Encore une fois le mensonge d’Etat !
Avec les cabinets de conseil privé en matière de santé publique, l’Etat en arrive même à sous-traiter de plus en plus sa fonction de « décision ».
C’est aujourd’hui une nouvelle étape avec la Covid-19 qui se met en place et de fait privatise l’action publique. L’Etat, qui doit assumer sa fonction de stratège garant de la République, confie désormais à des fournisseurs privés « concepteurs de stratégies clés en main » aligne le public sur la version d’un mode de gestion privée.
Cette externalisation des missions régaliennes de l’Etat nourrit les appétits et affaiblit la puissance publique, qui pourtant dans son sein dispose de compétences inexploitées. L’exemple du cabinet McKinsey est édifiant. Il s’est vu attribuer un marché, qui s’inscrit dans le lot n°1 d’un accord cadre intitulé « Stratégie et politique publique », un lot de 20 millions d’euros que McKinsey partage avec le cabinet Roland Berger et Boston Consulting Group et Co dans le cadre d’un marché global dont la valeur totale s’élève à 100 millions d’euros (données consultables au bulletin officiel des annonces de marchés publics).
Quant à l’efficacité, qui coûte cher, on se rend compte que le fiasco dans notre pays témoigne que les résultats ne sont pas à la hauteur ni des prestations attendues, ni de l’urgence face à la pandémie.
Regagner une souveraineté sanitaire avec la création d’un pôle public de santé et de la recherche passe aussi par un Etat souverain, respectueux de ses prérogatives républicaines et publiques.
Section PCF de Sète