Coyote // Saison 1. Episode 3. Sin of Origin.
Après la traversée du désert dans l’épisode précédent, « Sin of Origin » permet de poursuivre les aventures de Ben alors que ce dernier cherche une porte de sortie de la situation qu’il a créé. Une fois de plus, l’un des gros points forts de Coyote reste la mise en scène. Guy Ferland (The Walking Dead) apporte un peu de sa propre vision des choses tout en conservant ce qui faisait le côté brut de la mise en scène de Michelle MacLaren. Mine de rien, dans sa façon de conduire son récit, Coyote garde aussi des côtés de Breaking Bad. C’est un thriller « slow-burn » comme on aime les appeler, qui distille petit à petit des éléments de son récit avec une certaine intelligence. Il ne se passe pas forcément grand chose dans cet épisode mais la série parvient à nous plonger une fois de plus dans la vie de Ben qui a pris un vrai tournant.
Alors que sa famille est en danger, Ben doit accepter ce qu’on lui a proposé dans l’épisode précédent : de devenir un indic de l’organisation criminelle dont il a découvert le tunnel. Afin d’ajouter un brin de piment dans cette histoire, la fin de cet épisode permet une fois de plus de bousculer les choses. Mark Feuerstein a toujours une sacrée place de nouveau mari de la femme du héros. C’était déjà le cas dans Prison Break (ou il était un méchant) mais dans le cas de Coyote, il se fait tuer sauvagement en plein milieu d’un vigogne. Pour le coup, j’aurais imaginé les scénaristes aussi originaux dans la mort de Frank qu’ils ont pu l’être avec la mousse expansive dans le premier épisode.
Dans un sens, ce troisième épisode sert surtout de mise en place. Ben ne veut pas faire ce qui lui est demandé mais d’un autre côté c’est Frank qui va en payer les conséquences. Michael Chiklis qui bouge dans tous les sens commence enfin à faire aussi bouger le récit de son personnage. Petit à petit, Coyote se révèle et je dois avouer que je suis de plus en plus investi dans la façon dont le récit est construit. Ce n’est pas une série de rêve mais elle a de belles qualités et peut-être que comme les bons vins, elle va se bonifier avec le temps.
Note : 6/10. En bref, Coyote entame petit à petit une sorte de course contre la montre assez intéressante qui ose suffisamment pour donner envie de revenir et créer un danger.
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