Critiques Séries : Coyote. Saison 1. Episode 4.

Coyote // Saison 1. Episode 4. Juan Doe.

Dans ce polar « slow burn », les choses avancent doucement mais sûrement. « Juan Doe » n’est pas un épisode de rêve tant il prend son temps et ne fait pas forcément avancer les choses non plus. Après la fin de l’épisode précédent et la mort du mari de son ex femme, Ben doit utiliser ses anciennes connections à la patrouille aux frontières. Le but ? Sauver la vie de son ex femme et de sa fille. Après la mort de Frank, « Juan Doe » ne capitalise pas grandement là dessus non plus. Ce que je trouve dommage avec cet épisode (bien qu’il ait des qualités) c’est justement le fait que Coyote semble partie pour durer le temps qu’elle devait durer et que rien n’a été fait pour coller sur six épisodes. Guy Ferland (déjà metteur en scène de « Sin of Origin » ne fait rien d’exceptionnel avec la caméra, si ce n’est reprendre le ton déjà lancé depuis le départ. Plus le temps passe et plus au fond Coyote a peut-être un léger goût amer.

L’épisode est excitant mais il y a peu de choses crédibles par moment aussi et les aller-retour dans tous les sens (dans le passé aussi) n’ont pas suffisamment créé de cohérence dans le récit à mes yeux. Ben doit donc travailler pour le cartel officiellement désormais. C’est le premier épisode sensé aller dans cette direction et Coyote donne l’impression de prendre encore son temps pour installer des personnages et des intrigues dans tous les sens. Ce n’est pas raté à proprement parler mais j’ai l’impression surtout que le scénario cherche à gagner du temps plus qu’il ne veut réellement avancer doucement. Michael Chiklis de son côté fait de son mieux et donne suffisamment de coeur à l’ouvrage pour apporter un peu d’intérêt à l’ensemble du récit.

Ainsi, Coyote a beau avoir de bonnes idées et quelques scènes excitantes à nous proposer, j’ai comme l’impression que le scénario ne sait pas trop comment faire pour ne pas nous ennuyer non plus. Je suis donc dans l’attente de plus d’épisodes et de nouvelles aventures qui permettaient d’interconnecter tout ce que l’on a vu depuis le départ.

Note : 6/10. En bref, excitant d’un côté mais ne fait pas grandement avancer les choses non plus.

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