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Yves Bertrand AWOUNFACK ALIENOU : Au front contre l’insécurité ambiante dans la Vina

Publié le 22 janvier 2021 par Tonton @supprimez

Né en août 1969 à Yaoundé, le nouveau préfet de la Vina, originaire du département de la Menoua, région de l’Ouest, entre à l’Enam en 1994.

A sa sortie, l’administrateur civil est cadre d’appui au Minatd de 1996 à 1997 ; ensuite, chef de cabinet des services du gouverneur du Littoral. Puis, commence alors sa carrière dans le commandement, comme sous-préfet de Bankem de 2001 à juillet 2006 ; sous-préfet de Buea de juillet 2006 à septembre 2008 ; sous-préfet de Kumbo de septembre 2008 à janvier 2011 ; sous-préfet de Mudemba de janvier 2011 à août 2013 ; sous-préfet de Mbouda de 2013 à 2016. Il est ensuite promu secrétaire général des Services du gouverneur de la région du Centre de 2016 à 2017.

Il est nommé préfet du département du Lom et Djérem, région de l’Est, jusqu’à sa mutation le 18 décembre 2020 comme préfet de la Vina. «Le département de la Vina est chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Nous avons donc amplement rappelé au préfet entrant ses missions essentielles, parmi lesquelles la sécurité, notamment la lutte contre l’insécurité ambiante dans son département. Le nouveau préfet devrait s’employer à juguler ce phénomène avec les forces de l’ordre et les forces vives de son unité. La haute mission essentielle ici, c’est la décentralisation qui doit se poursuivre de la manière la plus rigoureuse pour que le processus qui vient de s’achever avec les élections régionales soit une réalité. Il faut que tout le monde se l’approprie. Autre mission, c’est la cohésion qui doit être entretenue par le préfet. Nous sommes une mosaïque de peuples dans ce département et je crois que le préfet Awounfack fera tout pour mettre en cohérence, en harmonie toutes les ethnies qui se trouvent ici. Les phénomènes d’exclusion, de tribalisme et de népotisme devraient être liquidés totalement. En outre, le préfet devra veiller à l’intensification des activités agropastorales», a prescrit le gouverneur de l’Adamaoua. La lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire n’est pas en reste.

Aussi, le gouverneur de l’Adamaoua a instruit au nouveau préfet une vigilance de tous les instants. Il faut démanteler « les réseaux locaux de complices qui ravitaillent les malfrats en matériels et donnent le renseignement sur les mouvements de nos forces de l’ordre. Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, vous devez garder le cap des efforts déployés jusqu’à date pour endiguer le phénomène de l’enlèvement des éleveurs ou des membres de leurs familles contre demande de fortes rançons, le vol de bétail, la criminalité multiforme avec le précieux concours des forces de sécurité déjà déployées sur le terrain ainsi que l’appui des chefs traditionnels. Il reste entendu que ces criminels et bandits de grand chemin bénéficient souvent des faveurs de certaines personnalités insoupçonnées tapies dans l’ombre et qui nous côtoient tous les jours ; ils gagent des finances d’enlèvement des personnes en se partageant les gains sales issus des paiements de rançons. Que ceux-là qui tuent et pillent leurs propres frères, soient bien convaincus que les forces de défense et la justice se trouveront toujours sur leur chemin et seront châtiés sans pitié lorsque les masques tomberont», a prévenu le gouverneur.

Le nouveau préfet, marié et père de 02 enfants, lui, ne connait bien les missions qui sont les siennes, après l’état des lieux dressé par le maire de la ville de Ngaoundéré et le gouverneur de l’Adamaoua. En premières lignes, la mise en œuvre de la politique gouvernementale et la sécurisation des personnes et des biens. «Nous allons beaucoup compter sur l’engagement patriotique des populations, pour faire de la Vina un département où il fait beau vivre», a déclaré Yves Bertrand Awounfack Alienou.


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