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Momo Jean de Dieu crache du feu sur le chef Soukoudjou le traitant de maquisards…

Publié le 25 janvier 2021 par Tonton @supprimez

Nous les appelions « maquisards»! Pourquoi ils veulent qu’on les appelle « résistants » aujourd’hui ? Ils luttaient contre nous qui supportions Ahidjo et la République.

Ils ont assassiné tous ceux qui ne partageaient pas leurs visions criminelles et brutales. Ils ont tué les chefs Bafou chez moi et Baloum parce qu’ils refusaient de prendre les armes. Ils n’ont tué en majorité que les Bamileke. Ils ont pillés et incendiés les maisons des Bamileke, ils ont violé les femmes et massacres leurs maris. Ils étaient la terreur incarnée et nous dormions en brousse dès la nuit tombée pour leur échapper. Parce que nous n’étions pas dans le même camp. Et nous ne le sommes pas davantage aujourd’hui! Et c’est en représailles qu’ils nous pourchassaient et tuaient.

N’est-ce pas ce que font Field Marshall et les autres criminels dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest où ils tuent les populations civiles anglophones? Est-ce que vous ignorez que ce sont les gens des Grasfield qui alimentent ce conflit dans le sud-ouest Sawa ou bien c’est dans ma bouche que vous voulez prendre? Ils sont majoritaires dans le sud-ouest où ils colonisent les Sawa par leur démographie. Qui ignore que ce sont les gens des Grasfield anglophone et francophone qui de tout temps se sont unis hier à l’indépendance et aujourd’hui au 21eme siècle pour prendre le pouvoir par la force des armes? Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter? Tant que l’un des leurs ne sera pas au pouvoir ?

Les résistants étaient um Nyobe contre les blancs. Et c’était avant l’indépendance. Il y a eu deux camps au Cameroun: celui qui refusait l’indépendance et exigeait la réunification d’abord. Et l’autre qui voulait l’indépendance tout de suite et la réunification après. Je suis dans le second camp avec le chef Bafou et le président paul Biya successeur constitutionnel du président Ahidjo. Les autres ont pris les armes en chantant qu’au lieu que ce soit Ahidjo « le Kassang » mieux on jette l’indépendance à la mer. C’est dans ma bouche que vous entendez cette chanson? Ils nous ont combattu jusqu’en 1970 quand on a arrêté le chef maquisard Ernest Ouandie. Entre 1960 et donc l’indépendance, et 1970 ils combattaient encore les blancs ? Non. Ils combattaient ceux qui avaient obtenu l’indépendance et disaient que Ahidjo est un président fantoche. Que c’est Moumie qui est leur président. C’est dans la chanson. Ce sont les mêmes ou leurs fils qui aujourd’hui, disent curieusement que c’est grâce à eux que le Cameroun est devenu indépendant.

Je dénonce cette imposture car depuis l’indépendance ils ont continué la guerre armée jusqu’en 1970 et ensuite la guerre larvée à travers le Sdf dans les villes mortes et conférence nationale souveraine. Ils ont aussi chanté que c’est John Fru NDI leur président. J’ai les archives aussi hein.

Quand ils ont échoué avec le Sdf en 1992, ils se sont repliés autour de Maurice Kamto en 2018 pour continuer le combat à travers les marches blanches, les casses de nos ambassades et la BAS etc. Ici encore ils ont les chansons à sa gloire. Pour la troisième fois, ils ont échoué et après les élections régionales, ils ont mis en scène sur EQUINOX le chef Soukoudjou un ancien maquisard de 1960 qui avait fait la prison et c’est lui leur nouveau leader actuellement pour renverser les institutions.

Remarquez que depuis l’élection des démocrates à la présidence américaine et ayant échoué avec les républicains Trump et Nagor, tous leurs espoirs reposent aujourd’hui sur le président américain Joe Biden pour attaquer militairement le Cameroun comme le démocrate Obama l’a fait avec succès contre la Libye. À ce stade, Il faut interroger la posture du père jésuite Lado Ludovic SJ, un des leurs qui veut copier Monseigneur Albert Ndongmo, qui dit préférer un président homosexuel etc. Il fait ainsi la cour à la nouvelle administration Américaine qui vient de nommer les homosexuels etc. Bref ne soyons pas naïfs, ils sont à la recherche du moindre prétexte pour nous attaquer avec l’aide des puissances étrangères.

Prenons conscience des actes de provocation en cours de téléchargement pour le 30 janvier mais ne faiblissons pas. Ils ont un agenda caché mais que nous ne devons pas ignorer. Il faut étouffer cette révolution dans l’œuf et neutraliser les leaders. Les réseaux sociaux constituent le nouveau terrain des mobilisations politiques et des campagnes politiques d’intoxication des masses populaires. Ne nous laissons pas prendre à leurs pièges. Nous devons constituer une armée cybernétique pour les contrer sur le terrain virtuel où ils excellent actuellement pour corrompre et détourner le peuple afin de servir leur soif du pouvoir.

Momo Jean de Dieu, Fo’o Fo’o Dzakeutonpoug


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