Il y a un an

29 Janvier 2020 H:13.05

Arrivé à Paris muni du non essentiel indispensable ignorant tout de ce que sera demain
... mais d'abord une binouze

(V.O: Débouler, hagard de Montparnasse, avec 6 kilos de fringues dans la valoche, lâcher une pièce jaune au gus à l'angle de la rue de la Gaîté et de l'avenue du Maine, casser mon dernier bifton pour boire une bière sans faux col, ni Comté en souriant à cette putain d'ironie du sort: lui, là, le clodo à l'angle de la rue, il sait où il dormira ce soir.
Pas moi!)

Je devais être le seul "homme" de cette galaxie qui avait vendu une vieille bagnole pour acheter une paire de roller et se doter d'une autonomie financière requérant un peu beaucoup de créativité.

 
Un an plus tard, Paris a tenu les promesses au-delà de ce que je n'avais osé demander sans que je n'eusse à faire d'effort au-delà de ma compétence. 

Le hasard,  beaucoup plus efficace, savait mieux que moi ce qui était nécessaire à ma survie.

Bref, j'ai rencontré Bonnie, j'ai un ami, l'art de l'ellipse et du zeugma

Pour Thomas Benjamin Dunid il n'incombait désormais qu'à être heureux, statique et mutique afin que rien ne s'écroule de cette construction sans plan, ni architecte et veiller à rester indemne, présentable et intègre.

Couché, pas bouger ...