Magazine Société

L’Église de Jésus-Christ prise en otage par les forces du mal dans le Diocèse de Bafoussam !

Publié le 02 février 2021 par Tonton @supprimez

On croyait l’orage passée après la sortie médiatique de l’Abbe André Marie KENGNE dans une vidéo devenue virale où ce prêtre exaltait la culture Africaine à travers la célébration du grand festival culturel du peuple BANDJOUN.

Son évêque Mgr Dieudonné WATIO s’est empressé à occuper l’espace médiatique dans une posture de menaces et infliger par le même coup des sanctions à ce prêtre : il l’a immédiatement suspendu de son poste de curé de paroisse… A vrai dire, cette mesure disproportionnée cache mal l’envie du patron du diocèse à étouffer tout autre son de cloche alors que de nombreuses déviances jalonnent son parcours épiscopal.

Il est vrai que l’attitude du prêtre était bien questionnable dans cette vidéo. Il y avait matière à enseigner pour un évêque, car son prêtre s’était égaré dans une littérature hasardeuse et s’était laissé piéger en tentant de démontrer par la même occasion que le rite traditionnel de la réconciliation BANDJOUN est plus significatif pour le chrétien « Bandjounais » que celui que propose l’Évangile. Si la sortie du prêtre a provoqué une embrouille dans la tête de plus d’un fidèle, celle de son évêque a en revanche surpris plus d’une personne, car elle faisait remonter en surface la haine de ce dernier contre son prêtre. Mgr WATIO suspend le P. André « pour apologie du syncrétisme et glissements hérétiques » Cette décision de l’évêque, en contraste avec son enseignement sur le pardon et l’amour de l’ennemi, a du coup déclenché des réactions de la part des prêtres et des laïcs.

On enregistre alors beaucoup de réactions, notamment celle du P. Ludovic LADO: « Nous sommes désolés de voir l’évêque réagir avec une rancune qui pousse à la vindicte populaire un prêtre qui fait des recherches pour le bien de l’Église. Il n’a pas dialogué avec son prêtre, il n’a pas donné l’occasion au prêtre de s’expliquer devant une commission de théologiens. Il a agi avec haine et vengeance contre son prêtre ». Dans sa volonté de démontrer l’indémontrable, l’évêque justifie sa sortie médiatique au motif de la défense de la foi dont il est le gardien dans le diocèse. A ce jour, on peut sincèrement s’interroger de quelle foi parle l’évêque WATIO.

L’argent roi

Depuis son arrivée dans le diocèse de Bafoussam en 2010, cet évêque travaille curieusement à remplacer la foi en Jésus Christ par l’argent. L’illustration parfaite reste le grand pèlerinage diocésain qu’il a transformé sans pudeur en séance de vérification des quêtes. Ce pèlerinage annuel se tient au sanctuaire de Doumelong le dernier samedi de carême, la veille de la fête des rameaux. C’est ce jour-là, pendant le pèlerinage, que l’évêque fait systématiquement le point sur les quêtes paroissiales. Tout se fait solennellement comme à la proclamation des résultats d’un examen. Les paroisses qui ont des sommes importantes, même si leurs curés sont piètres, aux niveaux catéchétiques et liturgiques sont très applaudies. Celles qui n’ont pas beaucoup cotisé sont huées comme des mal propres, même si leurs curés excellent dans la pastorale catéchétique et liturgique. Ils doivent s’attendre inévitablement à être affectés disciplinairement en fin de l’année pastorale.

Dans un tel contexte, les prêtres s’activent, non pas dans l’annonce de l’Évangile pour lequel ils ont été ordonnés, mais plutôt dans la recherche effrénée de l’argent. Les fidèles payent le lourd prix à travers un harcèlement permanent et systématique. Fait étrange, avec Mgr WATIO, l’argent est devenu le nouveau dieu du diocèse de Bafoussam, mettant de côté la principale raison pour laquelle nous avons été consacrés, souligne un prêtre. Dès lors, tout est permis. Tout devient chaotique et permissif. Ceux qui ramènent de l’argent sont célébrés. Toutes les pratiques sont permises. A l’intérieur du clergé, il y a schisme. Nous les fidèles nous nous plaignons de ce que l’argent soit devenu le seul point de repère et serve d’outil d’évaluation des prêtres et des fidèles. Comment est-il possible que l’argent séduise si facilement les élus de Dieu ? Cette malédiction est apportée dans l’Église par des mauvais bergers et autres sorciers. Voyez comment le peuple de Dieu peut être littéralement ensorcelé par le diable, pour finir par être complètement possédé par l’esprit de l’Antichrist. A trop courir après l’argent, on perd son âme.

Des pratiques aux antipodes de l’Évangile (l’Eglise) de Jésus-Christ

Ces pratiques hautement bizarres rappellent sans cesse quelques faits relevés en août 2013 dans le diocèse de Bafoussam. A vrai dire, le démon est là, il travaille au sein de l’Église. Un groupe de prêtres avait monté un coup pour détruire et assassiné deux de leurs confrères à la paroisse saint André de BAHAM. Pour parvenir à leur fin, ils avaient requis les services de deux autres prêtres, MBIAKOP Jean Baptiste et Évariste TAKOUGANG. Des objets mystiques et autres bombes maléfiques furent placés dans la chambre du curé nouvellement affecté ainsi que dans divers endroits et autour du presbytère, d’autres objets maléfiques furent enterrés afin de neutraliser définitivement le nouvel occupant. Pris dans cet étau, il était inéluctablement promis à la mort. Rien ne s’est déroulé comme initialement prévu par « les faux frères ». L’abbé Galbert, nouveau curé, se réveillera le lendemain après avoir prié son Dieu toute la nuit. Mais il en est ressorti amoindri par une maladie qu’il traîne jusqu’à ce jour.

Peu de temps après cette situation, les langues vont commencer à se délier. l’abbé MBIAKOP Jean baptiste, un des commanditaires et bras armé, confessa curieusement qu’il s’agissait d’un plan savamment orchestré et mis en exécution pour éliminer le nouveau curé et son vicaire. Devant un groupe de chrétiens, ce prêtre avoue avoir été mandaté pour éliminer son confrère par la sorcellerie. Cette confession est rendue possible après que l’abbé Mbiakop ait été débusqué dans un élève malade du Collège catholique de BAHAM où il officiait comme directeur. Les méthodes et autres pratiques utilisées relèvent d’une certaine habileté démoniaque. La tactique consiste d’abord à placer de curieux objets auprès de leurs deux confrères prêtres qu’ils voudraient abattre : le curé et son vicaire l’abbé MABOU. Ensuite, activer à distance et faire exploser les différentes bombes maléfiques pour anéantir ses deux confrères du sacerdoce.

Cette recette est bien prisée par l’abbé Michel NDOUYIM, mal voyant qui est totalement aveugle de jour et ne recouvre la vue qu’en pleine nuit. Il manipule avec une aisance sans limites la poupée vaudou avec les épingles pour torturer ses ennemis à distance. Ces pratiques d’un genre particulier ont été introduites dans le diocèse par un certain TCHANTCHOU Daniel. Le cynisme de ces procédés n’a d’égal que le nombre des membres du groupe de ces prêtres maléfiques (Jacques TADJOUA, YAMENDJI André,NDEH Dominique,Cyriaque DONGMEZA, Evariste TAKOUGANG, MBIAKOP Jean baptiste, Clovis DOUANLA, TACHAPDA Guy Noel, Augustin DJOKO, TIMENE Jean Baptiste, Ernest Mbubia, WANDJI Gabriel, MANFOUO Emmanuel, WATIO Rene, MELI Victor, MELI Honore etc…).

Une autre de leur victime est l’Abbé MABOU Barthelemy. Ce dernier a fait l’objet de leur expérimentation démoniaque. Le commanditaire en chef déclare dans une de ses nombreuses confessions : « j’avais fait tout ce j’avais à faire avec succès pour l’ensorceler et une fois rendu dans un état de non contrôle de lui-même, il a pris subitement la voiture pour sortir et est allé provoquer un accident mortel juste quelques minutes après. ». En ce qui concerne le cas de l’Abbé Galbert ancien curé de la paroisse St André de BAHAM, le même prêtre est sans équivoque : « J’avais fait tout ce qu’il fallait faire et je ne comprends pas pourquoi aucune des nombreuses bombes n’a pu exploser, ni à l’intérieur de la chambre ni dehors ». Avec la survenance de tous ces faits, on se serait attendu que la hiérarchie de l’Église dans le diocèse de Bafoussam prenne position. Mais on a plutôt assisté à une complaisance qui frise la complicité. Pour Sans attendre une quelconque enquête des autorités compétentes afin d’établir les responsabilités dans la survenance de l’accident de l’abbé MABOU, son évêque sans aucune compassion, l’avait immédiatement suspendu. Il a ajouté la souffrance à la souffrance de son prêtre. Les membres du clergé et les paroissiens ont été surpris de la rapidité avec laquelle l’évêque a géré la situation et sanctionné son prêtre.

Silence coupable de la hiérarchie

Informé aussitôt des événements occultes déroulés dans la Paroisse Saint André de BAHAM, l’évêché est resté de marbre au moment même où la communauté paroissiale était dans le désarroi et n’entreprend rien pour cela. Bien au contraire, l’évêché par la voix du vicaire épiscopal, l’Abbé Etienne FOTSO, va plutôt reprocher à son confrère l’abbé Galbert, alors nouveau curé de Baham, d’avoir prié et procédé à la bénédiction de sa chambre à coucher avant d’y dormir. Sans aucune gêne, il déclare sans ambiguïté au nouveau curé : « Si tu as pris la peine de prier et bénir ta chambre avant de te coucher, c’est que tu n’avais pas confiance au confrère qui dormait dans cette chambre avant toi ». Voilà où en est l’Église du Christ. Curieuse réaction d’un responsable et de surcroît d’un prêtre vis-à-vis d’un autre confrère en difficulté. Face à une situation pareille, on se serait attendu à plus de solidarité et surtout de protection de la part de l’évêque. Avec un regard lucide, cela peut paraître curieux, bien des prêtres « écrivent les pages de leur ministère sacerdotal à l’encre de frustration et de fatalisme désenchanté ».

Dans la gestion de ce dossier, l’évêque a adopté une attitude curieuse. Est-ce une totale indifférence ? Un regard rétrospectif de ses agissements dans son ancien diocèse de NKONGSAMBA évoque une certaine incurie. L’on retient un silence assourdissant qui mériterait d’un responsable une certaine compassion vis-à-vis des ouvriers apostoliques. Il se raconte d’ailleurs que beaucoup de prêtres sont morts et souvent dans des conditions obscures sans l’assistance de leur évêque. On peut citer d’autres exemples qui démontrent à suffisance cette curieuse attitude. Le cas de la mort subite de certains prêtres, ou de l’ancien contrôleur des finances du diocèse de Bafoussam André Djigabou non élucidé jusqu’à cette date etc. La liste pourrait s’allonger indéfiniment.

Aujourd’hui, face à l’échec de toutes les entreprises menées contre leur confrère et surtout pris par la panique, ce groupe de prêtres au service du diable, craignant d’être dénoncé, a juré par l’élimination à tout prix de leur confrère ayant échappé au destin funeste qu’il lui réservait. Des réunions se tiennent régulièrement pour empêcher la dénonciation de toutes les victimes. Ces prêtres sont prêts à tout pour cela. Dans cette perspective, l’Abbé. NDOUYIM Michel avec sa statue vaudou, ses épingles et aiguilles, est entré en action de même que son ami TCHANTCHOU Daniel. En collaboration avec d’autres, ils essayent par des moyens occultes de tuer leur confrère à distance. Enfin, nous rendrons désormais public toutes ces informations afin que ces prêtres sachent qu’ils sont tenus à l’œil. Désormais, grâce à toutes les preuves réunies, ils répondront tous devant les juridictions du Cameroun.

Ce qui est certain, c’est que désormais, le voile a été levé de certaines pratiques cautionnées et validées par le responsable du diocèse… Affairisme, carriérisme, ésotérisme. On en parle aujourd’hui sans se cacher : le tableau peint aujourd’hui des pratiques occultes de certains membres du clergé est effarant, le tout avec un luxe de détails qui trahit une connaissance approfondie des dossiers. Le diocèse de Bafoussam serait-il aux mains d’une bande de personnes consacrées vivant sous une double identité? Mais par-delà, la mise à nu de toutes ces pratiques noires, de l’alliance avec le diable, de la course aux postes, de la lutte de clans, des instruments de promotion accélérée, c’est un retour à la vocation première de l’Église, sa mission apostolique qui est visée ou recherchée. Par une étrange conjuration, beaucoup parviennent à faire de votre règne sacerdotal une parenthèse particulièrement triste de l’histoire du diocèse de Bafoussam. Le règne de Mgr WATIO va incontestablement laisser le souvenir d’une désillusion, confirmée par la complaisance d’avec les forces du mal.

BIKEM KAMPA Modeste, Fils de l’Eglise


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tonton Voir son profil
Voir son blog

Magazine