Pretty Hard Cases // Saison 1. Episode 1. Pilot.
« I do not like that man. I must get to know him better » - Abraham Lincoln
Les canadiens n’en ont probablement jamais assez des séries policières. Pretty Hard Cases est la nouvelle série du genre qui n’est pas sans faire écho à Rizzoli & Isles. Créée par Sherry White (Frontier, The Catch) et Tassie Cameron (Rookie Blue, Flashpoint), Pretty Hard Cases nous plonge dans les rues de Toronto et dès le départ montre le ton. Cette histoire de buddy-cop au féminin ne change pas vraiment des intrigues policières que l’on a pour habitude de voir sur le petit écran mais il y a une véritable énergie qui naît du duo d’actrice. Meredith MacNeill (Baroness Von Sketch Show) et Adrienne C Moore (Unbreakable Kimmy Schmidt, Search Party) mettent au service de la légèreté policière tout le talent qu’elles ont pour la comédie. Contrairement à Rizzoli & Isles où il y avait ce jeu constant de séduction entre les deux femmes, Pretty Hard Cases se concentre sur la comédie qui peut naître de cette relation farfelue des deux personnages. C’est ainsi une occasion de retrouver la légèreté des anciennes séries de USA Network qui aimaient plus les personnages que les intrigues en elle-même.
Samantha, détective spécialisée en gangs et crime organisé, et Kelly, qui enquête aux stupéfiants sont de véritables héroïnes d'action à leur manière, habiles, coriaces, déterminées et impitoyables.
Et Pretty Hard Cases a cette même capacité à tout donner aux personnages pour mieux nous attacher à eux et leur relation. Bien que mettre deux personnages que tout oppose ensemble n’est pas neuf surtout dans les séries policières, et que les duos féminins sont de plus en plus présents, Pretty Hard Cases a cette légèreté qui fait du bien. Cela me rappelle par moment Scott & Bailey, la série britannique. Cette dernière était une vraie référence pour moi, bien que plus dramatique que celle de CBC. D’une certaine façon, Pretty Hard Cases mélange tout un tas de genres et d’éléments qui permettent de créer un univers vivant assez efficace. Je ne sais pas si c’est le genre de séries dont on a envie de suivre des saisons entières mais le duo est suffisamment bien introduit ici pour faire son effet. C’est tout ce dont j’avais besoin en ces temps moroses plutôt que de nous accabler avec des histoires policières qui vont chercher toujours les retranchements de chacun. « Lady Dicks » était le titre original de la série avant d’être renommée Pretty Hard Cases et je dois avouer que cela aurait probablement été plus logique pour insister sur l’aspect comédie qui est tout de même le plus important.
Note : 5.5/10. En bref, une comédie policière de femmes qui s’éclatent et partagent leur bonne humeur.
Prochainement en France