Magazine Journal intime
Montréal à cheval. L’idée lui a traversé l’esprit pareille à un clou fermant un cercueil. « Avant de mourir, c’est ce que je voudrais » elle a ajouté. Alors ils sont partis, d’abord en taxi puis en avion : pour traverser l’océan, un Boeing reste plus efficace qu’un Appaloosa. Arrivés à Montréal, on leur a dit qu’à cause de la famine, on avait mangé tous les chevaux, qu’il n’y en avait plus un seul sur pattes. Elle, ça lui a mis un coup et tout ce qu'elle a vu de Montréal ce fut son hôpital.