Depuis plusieurs mois le premier groupe français des déchets et de l’eau s’est lancé dans une OPA hostile sur le groupe Suez.
L’offre publique d’achat du 1er groupe français de la gestion de déchets de l‘eau sur les 70,1% du capital qui lui manque encore, signifie le point de non-retour atteint par les deux groupes.
Quel est l’enjeu ? Le monopole total de tout ce qui touche aux déchets, à l’eau, à l’énergie renouvelable, dans un contexte de domination sur les territoires et les collectivités, avec à la clé des centaines de suppressions d’emploi, comme le révèle le syndicat CGT de Suez.
Que fait l’état ? Rien sinon que laisser faire ces deux mastodontes du capitalisme financiarisé français Cela revient à envoyer l’épilogue de ce dossier devant la justice. A aucun moment le gouvernement ne s’est opposé à cette opération. A aucun moment le gouvernement ne s’est emparé de l’occasion pour poser la perspective de créer un pôle public afin d’assurer la gestion publique de tous les cycles de l’eau.
C’est comme pour le médicament et la santé, Emmanuel Macron parle de la reprise en main de la production industrielle français, mais sur chaque dossier où il est possible de le concrétiser, il laisse les mains libres au privé.
Sur ce dossier, comme sur les autres, rien ne changera sans que le mouvement social s’en mêle.
Section PCF de Sète