Into the Dark // Saison 2. Episode 11. Tentacles.
La COVID-19 a un peu foiré le plan de diffusion de la série qui prévoyait de conclure la saison l’an dernier. Afin de coller au nouveau planning, cet épisode se déroule au temps de la St Valentin plutôt que la rentrée des classes comme dans la première saison. « Tentacles » n’est pas vraiment ce que j’attendais pour le retour de la série. L’épisode n’arrive jamais à développer ses personnages ou a créer un suspense qui donne envie de se plonger dans cette aventure. L’idée est de parler de relations et de la façon dont les relations se consument (et ici par l’autre partenaire). Si le point de départ pouvait être intéressant, je dois avouer que « Tentacles » est une vraie déception. Alexandra Pechman (Channel Zero) et Nick Antosca tentent de créer un univers propice au suspense et aux jump scares mais rien ne prend vraiment racine. Clara Aranovich (The Argument, Stranger Things: Spolight) tente quant à elle de rendre l’histoire visuellement attractive mais la réalisatrice ne semble pas savoir comment exploiter ce semi huis clos. Dès que l’on est dans le foyer de ce couple tourmenté, la mise en scène n’apporte rien.
A mon humble avis, la mise en scène est parfois bien plus importante que le scénario dans le cinéma d’horreur car c’est une façon d’approcher une idée médiocre en lui donnant plus d’envergure. La relation entre Sam et Tara ne prend donc jamais et la façon dont se développe leur relation au fil de l’épisode a bien du mal à coller avec l’idée que je me faisais de cette histoire au départ. Les éléments horrifiques sont quant à eux tous prévisibles, devenant par moment des gimmicks ridicules. Les aspects les plus ridicules de la relation entre Sam et Tara ou des protagonistes liés à cette histoire qui débarquent à certains moments n’apportent rien. Cela ne fait que creuser un récit déjà bien creux. C’est comme voir des gens prendre des décisions bêtes à chaque fois que l’épisode veut nous révéler quelque chose.
Peut-être que Tentacles aurait mérité d’être plus court et aurait alors pu condenser en moins de temps quelque chose qui n’avait pas besoin d’une heure et demie. En tirant sur la corde, le scénario ne sait rapidement plus quoi nous raconter et répéter encore et encore tout ce que l’on a déjà vu dans la première partie. Je ne sais pas si j’ai envie de voir une saison 3 (après le prochain épisode) de Into the Dark. Il y a plus de mauvais épisodes que de bons et je dois avouer trouver la série de plus en plus lassante.
Note : 2/10. En bref, c’est bête comme tout et c’est ennuyeux comme si cela ne s’arrêtait jamais. Peut-être est-ce le but horrifique de l’épisode…
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