À mon humble avis, skier en foret peut être extrêmement prenant, surtout quand le temps ou la visibilité sont mauvais et aussi quand il neige et qu'il souffle très fort.
Là, dans cet environnement bien abrité, les obstacles (arbres, souches, rochers) arrivent très vite sur le skieur et bien skier nécessite une combinaison d’intense concentration, d’anticipation créative des trajectoires, des réflexes rapides et un contrôle constant.
Ce dernier élément est extrêmement important, surtout en pente raide, car skier dans les arbres est rarement une situation de « première traces » ou neige vierge. Dans la plupart des cas, beaucoup sont déjà passés, ayant créés de belles « baignoires » autant arrondies que rapides, et imposant un rythme uniformément accéléré qui se termine souvent par une perte de contrôle.
Cela implique qu'on ne parle pas de ski dans lequel on s’arrête tous les trois ou quatre virages, et c’est donc une descente enchaînée sur toute la longueur du parcours. C’est encore comme ça que je m'efforcer de skier quand je suis seul.La raison pour laquelle j'aborde le sujet, c'est qu'en vieillissant, je ne suis plus aussi rapide qu'autrefois, et j'ai besoin d'apporter plus de contrôle à mon ski, de revenir d’avantage sur l’avant plus complètement et plus rapidement afin de suivre le rythme que je veux garder.
Cela peut se traduire en moyenne par un rythme un peu plus lent, mais c’est précisément ce sur quoi je dois travailler.
Enfin, si je vous ai perdu avec mes commentaires bien compliqués, ignorez simplement ce blog!