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J'imagine un café sur les hauteurs de la ville

Publié le 18 février 2021 par Desfraises
J'imagine un café sur les hauteurs de la ville
Voilà belle lurette que je n'ai posé aucune pensée, aucune histoire ou rencontre sur ce blog. Chercher les raisons de la sécheresse de mon inspiration n'est pas follement utile. Je préfère soigner le mal par une petite improvisation. Écrire ce billet sans autre but que d'écrire et mettre à jour cet espace. Donner des nouvelles à la faveur d'une journée chômée. Faire ce que je sais faire : produire un billet foutraque où je sème à la volée des bouts d'idées, de réflexions, d'émotions. 
Donner à imaginer la volupté du parfum du mimosa en fleur qui m'a enveloppé alors que je portais mon vélo à bout de bras sur la traverse des Amoureux. Cette ruelle que j'empruntais hier sans savoir qu'elle n'était faite que de marches empilées à perte de vue. M'enquérir d'un palier où poser ma monture  pour photographier un citronnier sur les hauteurs de la ville. Caresser le romarin, rue des Tartares. Explorer des morceaux inconnus d'une cité immense. Plus attiré par les beaux quartiers que les arrondissements laissés à la décrépitude, je songe aux quelques 105km2 de superficie de Paris que j'ai parcourus en long en large et en travers, barbe au vent et regard perdu dans la grisaille. Je songe au tiers, au moins, des 240km2 de Marseille où je ne mettrai jamais les pieds, je suis réaliste. Je choisis de porter mon humeur vagabonde sur les hauteurs plutôt cossues où essaiment les bâtisses de guingois, des orangers lourds de fruits au fond du jardin, à une encablure de la route de la Corniche longeant la mer. 
Je me suis assis sur un coin d'escalier, j'ai bu le soleil d'une après-midi de février, j'ai photographié mentalement la maman qui tente en vain d'empêcher sa petite fille de sauter à pieds joints, j'ai dessiné l'idée d'un café sur cette table en fer bleu où personne ne contemple l'immensité de la ville côté sud. 
Au diable l'oisiveté, temporairement, car je reprends demain le chemin du travail. Oui, il faut bien payer les croquettes de la chienne, le loyer de ses maîtres et la connexion qui m'a permis aujourd'hui de vous souhaiter une belle journée. 
---Des photos de l'escapade ▶ ici ou en meilleure définition et détaillées ▶ 

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