Chicago Med // Saison 6. Episode 7. Better is the New Enemy of Good.
S’il y a bien une leçon à apprendre de cette série c’est que les gens ne changent jamais. Cet épisode répète un schéma déjà vu et revu dans la série : Will enfreint les règles et Choi prend une fois de plus une décision pour suivre les règles de son boulot. J’ai comme l’impression que la série ne sait pas comment faire pour que ses personnages évoluent. La série laisse ses personnages stagner dans des intrigues qui se ressemblent et s’assemblent. Si la continuité n’est pas une mauvaise chose en tant que tel, je trouve que dans le cadre de Chicago Med cela empêche réellement la série d’aller de l’avant. Choi ne changera donc jamais ? Will voudra toujours enfreindre les règles ? Quand Will débarque afin de parler de ses essais cliniques qui se déroulent parfaitement, je savais quelque chose allait tourner au vinaigre. Dans leur démarche, les scénaristes transforment ainsi parfois Chicago Med en une sorte de soap classique. C’est probablement une façon comme une autre de ressembler à Grey’s Anatomy sans avoir les personnages de Grey’s Anatomy.
La romance de Will avec Dr Veroni est une bonne chose d’un point de vue de l’évolution des personnages. Mais leur relation par rapport aux actions de Will va une fois de plus ralentir le processus. Je me demande combien de temps April va garder le secret de Will. Si la série veut avancer rapidement, j’espère que le prochain épisode révèlera tout ça au grand jour. Je n’aime pas spécialement lorsque Chicago Med garde des intrigues trop longtemps dans un coin. Cela fût un des problèmes de la saison 5 et je n’ai pas envie de revivre toutes les erreurs de la série. En soit l’épisode n’est pas mauvais mais il reste sur une sorte de statu quo où les personnages stagnent dans des intrigues. L’épisode précédent avait le mérite de faire une vraie proposition, celui-ci répète des trucs que l’on a déjà vu plusieurs fois dans la saison. Surtout que d’un point de vue médical, il n’y a pas de grandes histoires palpitantes. J’ai de plus en plus de mal à ressentir des émotions avec cette série.
Avec Choi mis un peu de côté, j’espère que Sharon pourra enfin prendre une place plus importante. Elle prend des décisions rationnelles et fait partie de mes personnages préférés de la série. Elle ne cherche pas à contredire tout le monde. Quoi qu’il en soit, pour remplacer Choi le pire serait Abrams. Depuis son face à face avec Michael, Sharon ne va probablement pas lui donner cette place de choix. Charles de son côté est un autre de mes favoris et sa conversations avec Choi et Dr Cohen fait partie là aussi des meilleurs trucs de cet épisode. On sent parfois que les scénaristes font évoluer les personnages et leurs donnent des choses intéressantes mais à d’autres moments Chicago Med stagne dans ses principes que l’on a déjà vu précédemment et c’est dommage.
Note : 4.5/10. En bref, le fait que Chicago Med se répète peut parfois devenir lassant et ainsi ruiner les chances que pourraient avoir certains personnages à évoluer.
Chicago Fire // Saison 9. Episode 7. Dead of Winter.
En s’éloignant un peu des relations amoureuses pompeuses des deux personnages, les scénaristes offrent enfin du Casey/Severide qui vaut le coup. Ce sont des pompiers et aussi des enquêteurs chevronnés. Si c’est souvent Severide qui se fait des petites escapades façon Chicago P.D, le fait qu’il se retrouve en duo avec Casey dans cet épisode était une occasion en or de bousculer un peu la dynamique de la série. Ces deux sont des personnages historiques de la série et cela fait des années que je n’avais pas vu les deux travailler ensemble de cette façon. En plus d’offrir une dynamique intéressante, leur enquête était bien menée et apporte un rythme à l’épisode bien différent de ce que l’on a pour habitude de voir. Casey m’énervait depuis le début de la saison à cause de sa relation ennuyeuse avec Brett mais sur le terrain il donne tout. Cette histoire avec Severide permet ainsi de revenir à des trucs plus intéressants que les mélodrames romancés qui tirent souvent les épisodes vers le bas. Surtout que Chicago Fire est une série sur des pompiers donc les transformer en héros est la logique même de l’histoire (et cet épisode fait enfin ce que je réclame depuis un bout de temps).
Pour autant, le mystère en tant que tel n’était pas brillant et ce sont les personnages qui rendent cette intrigue plus palpitante. Le côté prévisible n’est donc pas à retenir. Le but était de voir deux personnages historiques de la série bosser ensemble et partager des moments d’amitié. L’histoire de Cruz manquait probablement de ce grain de folie qui pouvait rendre le personnage plus intéressant ici. Depuis la mort d’Otis, Chloe rechigne un peu à l’idée de finir avec un pompier à cause du danger de leur travail. Le bébé (c’est un garçon !) là dedans permet tout de même de rappeler la position de Chloe face au métier que Cruz existe. Le fait que cela soit un garçon ne m’a pas plus intéressé que ça. Vous le savez probablement déjà que les histoires de bébés dans les séries c’est tout sauf un truc que j’appréhende avec envie. Je me demande si l’enfant s’appellera Brian en hommage à Otis. Ce serait une belle occasion de rendre hommage à un personnage de la série (et ainsi peut-être réussir à m’émouvoir, quelque chose que la série ne sait plus faire).
Quant à Brett et Granger, rien de bien intéressant sous le soleil (enfin… le froid glacial) de cet épisode. On sait très bien que cela ne fonctionnera pas entre ces deux personnages donc j’ai du mal à m’attacher à cette relation qui ne fait qu’éloigner une fois de plus Brett de Casey. Cette intrigue n’est là que pour empêcher encore quelques épisodes (ou saison) que Casey et Brett soient enfin ensemble. Granger a beau être sympathique, je n’arrive pas à m’attacher au personnage.
Note : 5/10. En bref, un duo Casey/Severide parvient à sauver un épisode qui ne fait pas vraiment bouger les choses.
Chicago P.D // Saison 8. Episode 7. Instinct.
Il neige à Chicago et de froid est une condition parfaite pour des affaires policières. Après l’épisode précédent pas vraiment brillant, « Instinct » était tout ce que j’aime dans Chicago P.D. C’était un épisode parfois bordélique, mais aussi émotionnel et presque frustrant à certains moments. En dehors d’intrigues pas toujours brillantes, le casting de la série continue d’être le meilleur aspect de la série et il se donne vraiment à fond. L’affaire de la semaine se concentre donc sur un dealer qui élimine tous ses concurrents petit à petit. Les personnages de Chicago P.D sont aussi tous intéressants. Ce que j’aime dans cette série c’est le fait que je suis rarement énervé par un personnage et son évolution dans la série. Dans cette histoire de dealers, la série parvient à créer un environnement de danger qui se ressent du début à la fin et permet ainsi de créer une vraie tension. Ruzek est parfait une fois de plus et bien que son indic soit au bord du gouffre, je dois avouer que sa relation avec Tommy était touchante et crève coeur. Tommy aurait dû être en cure de désintoxication, pas dans une affaire comme celle-ci. Pour faire tomber Monohan, il y avait d’autres choses à faire que d’utiliser Tommy. Cela aurait peut-être pu lui permettre de sauver la vie.
Les décisions de Ruzek ont ruiné la vie de Tommy et détruit sa famille. J’aurais presque adoré que Chicago P.D exploite Tommy différemment dans d’autres épisodes. Il est normal que le téléspectateur s’attache à Tommy grâce à la façon dont le scénario utilise le personnage. Pour autant, ce qui est frustrant dans cet épisode c’est que l’on ne sait pas ce qu’il devient à la fin de l’épisode. C’est comme si l’épisode n’était pas terminé et c’est quelque chose qui peut parfois devenir embêtant avec des épisodes de Chicago P.D. Cette saison ils balancent des intrigues et ne donnent pas de vraie conclusion comme on est sensé en attendre ce qui peut à la fin devenir plus frustrant qu’une mauvaise histoire. Comme la brutalité policière qui a tenu deux épisodes et qui est désormais complètement oubliée alors que le sujet était fort et aurait mérité d’être traité sur au moins la moitié de cette saison 8.
« Instinct » est pourtant un épisode rondement bien mené car il n’ennuie jamais son téléspectateur. Il y a suffisamment de rebondissements tout du long pour ne pas nous ennuyer et c’est ce que j’ai envie de voir plus souvent dans Chicago P.D. Ce que je demande cependant c’est que les scénaristes offrent de vraies conclusions aux histoires, pas des trucs où l’on doit imaginer nous-même la fin car cela reste un truc des plus frustrant quand on s’investît dans des aventures.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode bien mené avec ses rebondissements et son côté mélodramatique assez touchant.