Avec un taux d’avancement de 96% à date, les travaux rencontrent quelques difficultés qui plombent la fin du chantier.
Le ministre des Travaux publics a entamé hier le 22 février 2021, une série de réunion-évaluation des chantiers d’infrastructures autoroutières et routières en cours d’exécution au Cameroun. Cette série de concertation sera l’occasion pour le Maitre d’ouvrage d’évaluer le taux d’exécution global
des projets autoroutiers, routiers et d’Ouvrage d’art par Réseaux pour apprécier l’équilibre entre la programmation des travaux, la production des entreprises et les prévision de payement. Autour de la table du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, les chefs d’entreprises en charge des travaux,
les Missions de contrôle technique et géotechniques et les autres intervenants. Il sera précisément question durant trois jours, d’apprécier sur la base de leur présentation les plannings d’exécution des projets ; d’examiner les plannings d’achèvement des travaux pour ceux des projets qui doivent
être livrés en 2021 ; d’élaborer le cadrage des dépenses sur la base des prévisions du budget 2021 ; d’examiner, dans le but de prescrire des solutions, les contraintes à l’exécution de certains projets en cours. C’est au cours de cette revue qu’ont été donnés les derniers développements sur le chantier autoroutier Yaoundé-Douala dans sa phase I.
Selon l’entreprise en charge des travaux, le taux d’avancement des travaux à date est de 96%. Pour une consommation de délai de 89%. Entre le PK0 et le PK40, tous les ouvrages sont construits ; la couche de roulement est mise en œuvre sur 39 km. Entre lePK40 et le PK60, tous les dalots sont construits. Mais le chantier rencontre encore de nombreux problèmes, au rang desquels, la faiblesse dans la mobilisation des Fonds de contrepartie entravant le déblocage de la part à régler de Eximbank Chine. Aussi, note-on le retard dans le payement des décomptes (CFHEC a des impayés de 32, 4 milliards Fcfa ; Scet Tunisie /Louis Berger a des impayés de 865,9 milliards Fcfa ; AGMO a des impayés de 71, 3 millions Fcfa.
Autre problème, le retard d’approbation du marché complémentaire de Scet Tunisie/Louis-Berger qui bloque l’émission des décomptes depuis septembre 2020. Le montant des prestations non facturées à date est de 588 356 223 Fcfa. Et enfin, l’absence de financement complémentaire nécessaire à l’achèvement des travaux. Sur ce chantier, les principaux acteurs impliqués ont évoqué comme perspectives, d’accélérer le processus de mise en place du partenariat public-privé pour la fonctionnalité de la Phase I de l’autoroute Yaoundé-Douala ; d’accélérer le processus de mise en
place du partenariat public-privé pour la phase II du projet qui portera sur un
linéaire d’environ 136 km.