Le rappeur The Vivi vient d’être exclus de la compétition dans l’émission de télé-crochet « The Voice », décision prise par la production car des personnes ont exhumé des tweets qualifiés de racistes et d’homophobes dont The Vivi était l’auteur.
Il faut préciser que ce dernier a reconnu les faits, demandé pardon et indulgence, car ces écrits datent de quatre ans, époque où il était âgé de 17 ans.
Des bêtises d’ado, des paroles et des écrits dont ils n’imaginait peut-être pas la portée lui rejaillissent en pleine figure et risquent de briser sa carrière.
A l’époque, personne n’avait intenté une quelconque action en justice contre lui.
Aujourd’hui des « lanceurs d’alerte » sortent ces écrits, réclament son exclusion de la compétition, et la société de production, ITV Studios France les suit sur ce plan. Une partie de l’opinion publique et une société de production jugent et condamnent. En vertu de quel droit ? J’ose espérer que ceux qui sont allésrechercher ces tweets sont d’excellents citoyens qui n’ont pas laissé derrière eux des traces de fange et de boue…
Gérard DEPARDIEU, Richard BERRY, Patrick POIVRE D’ARVOR et tant d’autres, de plus en plus nombreux, accusés de viols ou d’agression sexuelle, sont condamnés par une pseudo-justice populaire et médiatique avant d’être jugéspar un tribunal régulier et légal.
Ce n’est pas sain.
Comme il n’est pas sain que Cédric JUBILLAR soit ouvertement soupçonné d’être à l’origine de la disparition de son épouse Delphine.
Tout justiciable a droit à une vraie justice. S’il est reconnu coupable, il sera alors condamné, mais non par le peuple ou les médias, mais par le juge et, le cas échéant, le jury populaire, qui aura pu se forger une intime conviction.
Il ne faut pas oublier les victimes, c’est sûr.
Mais il ne faut pas oublier non plus les innocents que la vindicte populaire ou l’acharnement des médias ont acculé au suicide...