« Quand je parle d’islamo gauchisme, j’ai à l’esprit l’ensemble des radicalités qui traversent notre société ». Cette phrase, dans le journal du Dimanche, de celle qui est encore ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pourrait à elle seule justifier sa démission.
L’édito de Maurice Ulrich, dans l’Huma du lundi 22 février, témoigne de l’incapacité de Madame Vidal à expliciter ses propos. Pire elle confirme qu’il s’agit bien d’une posture qui se moule dans les initiatives de l’extrême droite et des grandes manœuvres engagées par Emmanuel Macron, main dans la main avec Marine Le Pen, pour construire le décor des élections présidentielles de 2022.
A l’heure où la recherche est à la peine faute de moyens, où des milliers d’étudiants ont faim et pour certains dans le dénuement matériel et psychologique dû à la pandémie, « la campagne » de Madame Vidal, épaulée par Darmanin, ministre de l’Intérieur, est indigne de sa fonction.
Section PCF de Sète