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Blanchir ou non les fibres, that is the question ?

Publié le 01 mars 2021 par Sébastien Michel

Depuis quelques années à présent, je m'intéresse de plus en plus à la cosmétologie. Mais qu'est-ce donc que la cosmétologie ? Et bien, il s'agit de la partie de l'hygiène qui étudie la composition & l'emploi des produits cosmétiques, ainsi que leurs effets sur l'organisme. Car depuis que je suis papa, si il y a bien un problème qui me touche de près, c'est celui-ci. Car mes 2 filles ont une peau très fragile et très réactive. Pour preuve, je peux simplement vous renvoyer aux allergies de ma grande aux piqûres de moustique, les photos parlent d'elle-mêmes. 

Du coup, hors de question de leur mettre n'importe quoi sur la peau, qu'il s'agisse de crèmes en tout genre, de produits divers (démêlant cheveux par exemple), ou encore de lingettes. Sans parler des gels douches et autres shampoings, mais j'y reviendrai. Pour m'aider au quotidien, j'utilise l'application Inci Beauty, très bien faite et facile d'usage, qui m'aide beaucoup dans mes choix. L'application Yuka, conçue au départ pour l'alimentaire, fait aussi depuis quelques années les produits cosmétiques, mais sur ce point, je la trouve moins complète. Et j'ai pu constaté des différences de notes assez improbable entre 2 produits, comme vous pourrez le voir ci-dessous, ou la notation varie tout de même du simple au double, du "ne pas utiliser" à "ok allez-y". Un mystère que je n'ai pas encore résolu, mais si vous avez des explications, je suis preneur, n'hésitez pas en commentaire :-)

Blanchir ou non les fibres, that is the question ?
Blanchir ou non les fibres, that is the question ?

 Mais revenons à nos moutons et plus précisément au titre de l'article. Car sorti des produits à se mettre sur soi, il y a les produits "textiles" que l'on utilise au quotidien : les vêtements, mais aussi les mouchoirs, le papier toilette... Car il faut savoir que les fibres d’origine naturelle qui servent à leur fabrication, qu’elles soient utilisées dans l’industrie textile ou pour des lingettes, subissent différents traitements chimiques. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le blanchiment du coton, qui permet d’obtenir des fibres dites blanches. Mais pourquoi me direz-vous rendre le coton plus blanc que blanc ? Et bien disons que déjà il s'agit avant tout d'esthétique : historiquement, les industriels & les marketeurs ont compris qu'un produit "blanc" se vendait mieux qu'une produit non blanchi. Pour les plus "vieux" qui passent par ici, souvenez-vous de la pub "laver plus blanc que blanc" :-). Ensuite, il faut savoir que le coton brut de base est hydrophobe, c'est à dire qu'il n'absorbe pas l'eau. Difficile donc de vendre des lingettes pré-imprégnées si elles n'absorbent pas l'eau par exemple. 
Blanchir ou non les fibres, that is the question ?
 
Blanchir ou non les fibres, that is the question ?

 Mais force est de constater (et heureusement) que l'implication des consommateurs et autres lanceurs d'alerte ont permis de faire avancer les choses. Tout comme pour l'alimentaire, les industriels modifient leur production et innove pour proposer des produits plus respectueux de notre épiderme, mais également de l'environnement. Ainsi, j'ai dernièrement pu tester (offert gracieusement par le fabrican) les dernières innovations de chez la marque Lotus. Avec 30 % minimum de fibres non-blanchies d’origine naturelle dans leur composition, (ce qui est déjà un bon début), la production de cette gamme nécessite moins de produits chimiques. De plus, 100 % des fibres utilisées dans ces produits sont biodégradables, toutes issues de filières responsables certifiées FSC. Cette volonté d’œuvrer en faveur de "meilleurs" produits se traduit également (et heureusement !) dans la manière de concevoir le packaging de la gamme. Ainsi, par exemple, l'ouverture papier remplace sur les boîtes de mouchoirs en carton l’ouverture plastique, rendant plus facile leur recyclage après usage. Enfin, les emballages plastiques de Lotus PureNatural contribuent à réduire l’impact sur l’environnement grâce à une empreinte carbone réduite jusqu’à -9%.
Disposant d'un lombricomposteur, j'ai été testé la biodégradabilité des mouchoirs en nourrissant mes lombrics de quelques mouchoirs usagés. Rien à dire, je n'ai rien retrouvé. Après, je n'ai pas été mesuré la composition de mes lombrics :-) 
Espérons que ce type d'initiative permettre des émulations, et que ces pourcentages, même si ils sont à saluer, évoluent vers des chiffres plus grand (50%, 60%...). De votre coté, n'oubliez pas de faire attention à ce que vous mettez sur la peau de vos enfants. Je reviendrai d'ailleurs aux cosmétiques eux-même lors d'un prochain article.

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