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Conte cruel de ma jeunesse

Publié le 25 juillet 2008 par Juval @valerieCG

L’amabilitéAprès avoir vu la vidéo d’Elixie, sur notre désespérante jeunesse, je me suis souvenue de la mienne et cela n’était guère mieux.

15 ans. J’étais en seconde. Oui rien de très extraordinaire jusque là.

Je venais de découvrir plein de groupes de rock français qui avaient peiné à arriver jusqu’à mon bled perdu. Je braillais donc à longueur de temps “Vivre libre ou mourir” et “Le renard” dont je vous laisse apprécier les paroles. A l’époque Manu Chao était encore crédible.

Ma mère aimait en particulier cette chanson où on promettait aux bourgeois délires anaux et autres morts longues et douloureuses.

Berurier Noir

Je passais donc mon temps à tagguer mes bureaux scolaires de symbole de l’anarchie et autres Mort aux vaches. Et de 126 entouré dans un cœur.

Pourquoi 126 ? C’est particulièrement pathétique ingénieux. J’appréciais un garçon de la classe nommé Vincent. Oui vous avez deviné. Vincent en langage jeune ca fait Cent Vin = 120. Et 6 pour brouiller les pistes et qu’il ne devine rien. Evidemment il a su et a trouvé ca ridicule.
Honte sur moi.

Bernardo Guy
Mes parents étaient des sortes de talibans français. C’est-à-dire qu’à part sortir pour aller au lycée et à mes cours particuliers divers et variés, je ne pouvais sortir. Jamais.

J’avais une plage de liberté ; quand je partais chaque été en voyage linguistique. Et Là c’était un peu un relâchement extrême.

Cette année là je partis donc avec ma meilleure amie en voyage linguistique en Angleterre. Dans la même famille. Des progrès en anglais ? Aucun.

Les meilleures manières de se mettre la tête à l’envers, j’ai appris.
Trouver les jupes les plus courtes possibles aussi.

ma mère m’a récupéré, vêtue en écolière écossaise avec des docks martens violettes. Et 4 sucons. Au cou sinon c’était moins drôle.

Evidemment la chair de sa chair n’aurait pu faire cela seule. Elle mit tout sur le dos de ma copine.

L’année d’après je découvrais les joies des beuveries allemandes.


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