Nouvelle offensive du gouvernement des riches. Le ministre de l’Economie relance la théorie fumeuse du ruissellement, mais la preuve est faite que cela ne ruisselle que pour les nantis. En clair moins de 1% du plan de relance français est dédié à la lutte contre la précarité Pendant ce temps, l’observatoire national de la vie des étudiants révèle que 23% des étudiants français ne mange plus à leur faim depuis le 1er confinement.
Maxime Combes économiste déclare : Ce n’est pas un plan de relance, mais un nouveau plan de défiscalisation ».
En vérité seul 0,8% des fonds iront aux plus modestes, alors que 20% de ce plan sont de nouveaux cadeaux fiscaux. En conclusion, l’argent public sert à rémunérer les actionnaires et à payer les plans sociaux avec les licenciements à la clé.
A moins d’un an de la fin du quinquennat, le seul fil conducteur demeure la baisse des impôts des plus riches, du capital et des grandes entreprises.
S’attaquer aux inégalités, même en temps de crise, implique de s’attaquer aux profits des riches. 10% des français les plus riches ont vu leur épargne augmentée de 100 milliards d’euros en un an.
Communistes, insoumis, socialiste et écologistes proposent aussi de mettre à contribution les plus fortunés, c’est efficace et c’est juste.
Les groupes parlementaires de ces formations politiques ont présenté à l’Assemblée toute une batterie de mesures pour y parvenir. Par exemple le rétablissement de l’impôt à la source pour les sociétés afin d’empêcher la fraude fiscale, ou bien encore conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux, interdire les licenciements boursiers. Enfin des députés PCF, insoumis et socialistes ont soutenu la proposition de taxe Jean Valjean de Vincent Lindon.
La crise sanitaire devrait suscitée des mesures audacieuses, nécessaires et urgentes. Le PCF veut par exemple une baisse temporaire de la TVA pour le tourisme, le sport et la culture. La gauche dans sa diversité réclame l’ouverture du RSA au moins de 25 ans.
En 1945, une taxe progressive de 2% à 20% sur les patrimoines et de 5% à 100% sur les profits de guerre a rapporté l’équivalent de 5% du PIB. Alors pourquoi ce qui a été possible en 1945 avec un pays dévasté par l a guerre ne serait pas possible aujourd’hui ?
En 1945 la France était en ruine, mais sur la base du programme du CNR, la mobilisation populaire, avec l’aide des ministres communistes, a construit toutes les grandes conquêtes sociales et publiques que tous les autres pays nous envient.
Il ne tient qu’à nous de gagner et de construire le rapport de force, par les luttes et par le vote, pour que change la vie.
Section PCF de Sète