La 1ère étape a été de se moquer de la Convention Citoyenne.
La 2ème c’est de ne pas respecter les parlementaires, alors que le président de la République s’était engagé à ce que les propositions de la convention soient transmises « sans filtre » au Parlement, ce qui n’est pas le cas.
Sur les 149 mesures, seules 46 sont arrivées à l’Assemblée dans le cadre de la loi Climat, qui plus est de façon partielle.
Cela aurait pu s’arrêter là, mais la macronie s’acharne désormais à empêcher les députés d’exercer leur mandat. Irrecevabilité des amendements, technique mise en œuvre par la majorité macronienne depuis 2017, en ce qui concerne ce texte on atteint des sommets.
Par exemple :
Empêcher les banques d’investir dans les énergies fossiles ? Irrecevable !
Mettre fin aux plastiques à usage unique ? Irrecevable !
Taxer les dividendes pour financer des investissements pour le climat ? Irrecevable !
Interdire des coupes rases en forêt ? Irrecevable !
Créer des territoires pilotes en matière de santé environnementale ? Irrecevable !
Infliger des amendes aux entreprises pour non publication de leur rapport climat ? Irrecevable !
Conditionner à des engagements et contre parties écologiques, les milliards d’euros de crédit d’impôt offerts aux entreprises ? Irrecevable !
Réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre u lieu de 40% d’ici 2030 ? Irrecevable !
C’est ainsi que des liasses entières d’amendements déposés par les député PCF, FI, socialistes ou de Delphine Batho ont été jetées à la poubelle.
Pourtant l’article 45 de la Constitution stipule pourtant « que tout amendement est recevable dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».
Le naufrage sur le climat n’est pas qu’écologique, il est aussi démocratique.
Tout reste à faire. Rendez-vous dans la rue le 28 mars !
Section PCF de Sète
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