Magazine Journal intime
Au pays sans chapeau, les gens vont et viennent sans jamais croiser l’ombre d’une croix, de quelque obédience soit elle. Dans les rues on y parle comme ailleurs, des petits tracas quotidiens et des grandes catastrophes naturelles relayées par la télévision. Aucun jour n’est sacré sinon le dimanche, et uniquement pour des raisons sportives. Au pays sans chapeau, on peut défendre ses couleurs mais on reste bien éduqué : ses croyances, comme son cul, on les garde pour soi.