The Vault // De Jaume Balaguero. Avec Freddie Highmore, Liam Cunningham et Famke Janssen.
Vous connaissez probablement Jaume Balaguero. Ce dernier est à l’origine de REC, la franchise d’horreur espagnole fascinante (même si c’est parti dans tous les sens à la fin). Il se lance ici dans une sorte de Braquage à l’italienne (enfin, à l’espagnole) durant la Coupe du Monde de football 2010 qui avait vu gagner l’Espagne. Les français se souviennent probablement du parcours de la France entre la grève des joueurs ne voulant pas descendre du bus et l’élimination au premier tour. Ne remuons pas le couteau dans la plaie mais The Vault vient nous proposer une aventure assez facile qui vaut plus pour son côté popcorn qu’autre chose. C’est le genre de film qu’il est facile de voir mais qui peut parfois devenir lancinant. Disons que The Vault ne fait pas de vraie proposition de cinéma en dehors d’une aventure qui a suffisamment de rebondissements pour accrocher le spectateur. Une fois la première partie parfois ennuyeuse passée, c’est le vrai braquage qui s’avère intéressant et apporte son lot de scènes d’action plus ou moins sympathiques. Les films de braquage existent depuis la nuit des temps dans le monde du cinéma mais The Vault ne parvient pas à apporter de véritable originalité car même dans la complexité de son opération tout s’avère finalement simpliste.
Coupe du monde de football 2010. Un brillant étudiant britannique s'envole pour l'Espagne afin de mettre son plan à exécution à savoir cambrioler une banque ultra-protégée.
L’idée de situer cette histoire en pleine Coupe du Monde de football permet de raccrocher le spectateur à des souvenirs et donc de rendre le tout un brin plus réaliste. Mais le talent de chacun est gâché. Le film ne parvient pas à exploiter le talent de son casting à cause de dialogues faciles et de rebondissements prévisibles. Les films de braquages sont souvent bons quand il y a une utilisation soignée des membres de l’équipe (Steven Soderbergh en sait quelque chose avec les Ocean’s, F. Gary Gray l’a aussi très bien fait avec Braquage à l’italienne). Ici, chacun est dans son coin avec son propre égo et de ce fait il n’y a pas suffisamment de liens attachants entre les membres de l’équipe qui est sensée faire le braquage. Difficile de s’attacher au destin de chacun et encore plus à cette histoire de pièces. Car oui, on va voler des pièces ! C’est quand même sacrément décevant lorsque l’on comprend que tout cela n’a pas vraiment de sens ni d’intérêt. The Vault reste cependant divertissant au mieux mais sans surprises. J’aurais peut-être apprécié à un vrai twist qui vaille le coup d’oeil…
Note : 4.5/10. En bref, un film popcorn qui saura divertir si l’on éteint son cerveau mais qui est sacrément lancinant et fainéant.
Prochainement en France