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Nouveau reportage sur le « harcèlement » de rue

Publié le 15 mars 2021 par Chrisandflow

Vous êtes peut-être tombé sur cette vidéo (ci-dessous) qui circule sur le net de puis quelques jours…

Si ce n’est pas encore le cas, je vous conseille de la visionner.

(Source : pickupautist.com)

Comme on peut le constater, la Belgique semble avoir « durci » le ton en matière de harcèlement de rue.

Et cette vidéo peut faire un peu froid dans le dos quand on pratique la drague de rue.

Non pas parce que la police se met à sanctionner les hommes qui agressent ou insultent les femmes dans la rue… Non !

Pour ça, on serait tous probablement d’accord à 100%. En tout cas je serais même le premier à l’applaudir, car en débarrassant les femmes de ce genre de cas sociaux, on les rendrait moins méfiantes et plus agréables dans les lieux publics – notamment à l’égard des hommes qui les sollicite correctement, avec courtoisie.

En fait, si cette vidéo est un peu flippante, c’est parce que les deux interpellations qui sont montrées dans le reportage, aucune n’est du harcèlement. 

À aucun moment on ne voit un type qui suit une fille sur 50 mètres, ou qui se montre agressif ou insultant. 

Les 2 interpellations se bases sur des faits mineurs, pour ne pas dire insignifiants !

La première est sans doute la plus ridicule.

La patrouille sanctionne un type pour avoir dit, je cite : « elle est jolie celle-là !! » à haute voix, alors qu’il était tranquillement assis avec son pote, à dix bons mètres de la policière…

Je veux bien croire que c’est lourd de recevoir ce genre de remarque, surtout si c’est à longueur de journée. Mais quand même !…

Il n’y a absolument rien fait d’agressif, d’insultant ou d’humiliant.

En outre, ce « harcèlement de rue » n’est même pas quelque chose qui arrive uniquement aux femmes…

Si vous vous baladez régulièrement dans des grandes villes, c’est quelque chose qui est susceptible de vous arriver à vous aussi.

Personnellement, il m’arrive RÉGULIÈREMENT de recevoir un commentaire par ce même genre de type qui traîne avec ses potes sur un banc public.   

Des commentaires du genre : « Hey Gringo ! Sympa ton chapeau ! », ou « Wow, la classe mon pote ! », ou « Hey ! Salut les amoureux ! Vous faites un beau couple ! » (quand je suis accompagné d’une fille), j’en ai entendu par dizaines !  

Quelques fois, j’entends même des trucs du genre « Hey beau gosse ! » de la part de femmes.

Malheureuse, se sont généralement des boudins alcooliques de 40 ans, donc c’est moyennement agréable… (La valeur d’un compliment dépend de celui qui le donne).   

Mais je ne me sens pas « harcelé » pour autant !

Souvent je dis « merci ! » puis je passe vite fait ma route.

Je suis d’accord : ce souvent des gens lourds avec qui on n’a pas spécialement envie de sympathiser. Mais il ne faut pas abuser non plus. Ils ne sont pas agressifs. Ils cherchent juste à socialiser un peu pour passer le temps.

Ces gens-là sont consubstantiels aux grandes villes. Dans toutes les grandes villes où vous irez, vous en croiserez quelques-unes, c’est quasiment inévitable. Si on veut les éviter, on évite d’aller là où ils sont. Sinon on fait avec et on les ignore !

De toute façon, ils sont inoffensifs en général.  

Franchement, est-ce ça mérite qu’on mobilise une patrouille de flics (payés par nos impôts) pour EUX !?

C’est ridicule !

Surtout que la police a déjà fort à faire avec une (vrai) délinquance en constante augmentation dans ces grandes villes.

Mais c’est la seconde interpellation qui nous intéresse le plus. Parce que l’adolescent se fait interpeller pour avoir abordé une fille.  

On ne voit pas l’approche en vidéo, mais on subodore qu’il peut s’agir d’une approche tout droit inspirée de YouTube, où l’on bondit devant la fille pour lui barrer la route et la forcer à s’arrêter.

Le fait de s’interposer devant une fille pour la forcer à s’arrêter n’est absolument pas naturel.

Quand j’ai commencé la drague de rue, plusieurs années avant que YouTube ne devienne connu, je ne voyais PERSONNE faire ce genre d’approche.

Ni chez les players ni chez les naturals.

C’est une manière d’aborder qui s’est popularisée plus tard, notamment grâce (ou à cause…) de Nicolas Dolteau – qui s’est probablement lui-même inspiré de ce que faisaient les Youtubeurs outre-Manche.   

Ce n’est pas la première fois que je le dis, mais je saisis l’occasion pour le répéter : on NE FORCE PAS une fille à s’arrêter, encore moins en lui coupant la route.

Et plus vous êtes imposant physiquement, plus c’est important…

Si vous êtes un gringalet de 60 kilos, à l’allure de babtou fragile, la menace perçue par la fille sera à relativement modérée…

Mais si vous avez un physique de videur et que vous bondissez par surprise devant une fille, elle peut réellement vivre l’approche comme une agression – en ressentant une grosse montée d’adrénaline et tout.

Si vous faites 1’90 pour 120 kilos, vous devez faire une approche aussi subtile rassurante que faire se peut. Pour ça, mieux vaut ne pas leur couper la route comme ça.  

Toujours est-il que le pauvre gamin a juste fait une approche maladroite, sans doute mal inspiré par quelques vidéos YouTube.

Car ce qu’on lui reproche dans le fond, ce n’est pas d’être allé parler à la fille en soi. C’est d’avoir été intrusif en s’interposant devant elle, et d’avoir suscité une mauvaise réaction.

Encore une fois, je trouve que c’est un peu léger pour qualifier ça de « harcèlement de rue ».  

Pour info, la définition du harcèlement c’est : une forme de violence répétée, qui peut être verbale, physique ou psychologique.

Dans les deux interpellations, il n’y a ni violence ni répétition (même pas insistance).

Le seul argument que j’entends, c’est que ça peut arriver plusieurs fois.

Mais là encore, se faire interrompre est consubstantiel aux grandes villes.

Quand vous baladez à Paris, Lyon ou Lille, même si vous êtes un homme vous allez être sollicité par les mendiants, les recruteurs de don, et parfois quelques cas sociaux…

C’est chiant, je suis d’accord, mais on fait avec. Comme on fait avec le tumulte, la pollution, le prix exorbitant du loyer et les risques d’agressions.

Si elles ne le supportent pas, elles peuvent toujours déménager dans une ville plus tranquille ou éviter les lieux bondés.

Comme on dit : on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Ce qu’il faut déduire de ce reportage sur le harcèlement de rue

Il faut bien comprendre que les médias excellent dans l’art de grossir les traits pour rendre la réalité plus sensationnelle et susciter des réactions émotionnelles (indignation, colère, peur, etc.)

Ce qui y est montré reflète rarement la réalité.   

Lors de la première vague sur le harcèlement par exemple, j’ai reçu plein de commentaires à chaud de la part d’hommes qui me disaient que « ça y est, on va plus pouvoir draguer », ou « maintenant on va passer pour des harceleurs auprès des filles », et j’en passe.

Finalement, que s’est-il passé ?

Il y a eu un effet négatif à court terme, mais à long terme draguer dans la rue est devenue à peine plus difficile qu’avant.

On peut toujours aborder sans passer pour un harceleur. On peut même encore obtenir des réactions positives, des remerciements de la part des filles, et prendre des numéros !   

Concrètement, peu de choses ont changé.

La drague de rue est devenue à peine 1 ou 2% plus difficile.   

Plus récemment, que s’est-il passé avec le Covid…

Quand les médias ont commencé à couvrir sérieusement le sujet, c’était la « pandémie » du siècle !

Et que s’est-il passé au final : un peu plus de morts que les années précédentes (mais pas BEAUCOUP plus), et un virus très peu léthal – plus de 99,9% des gens en guérissent.   

Et je ne serais pas surpris qu’on découvre dans les prochaines années que cette hausse est davantage due aux ingérences gouvernementales et aux dommages collatéraux des confinements, qu’au virus lui-même. Voire que les chiffres officiels ont été bidonnés.  

Je peux me tromper (si, si, ça m’arrive), mais j’ai la forte intuition que cette histoire de verbalisation – pour une remarque ou une approche foirée – est du flan !

D’ailleurs, si ça n’avait pas été dans le cadre d’un reportage, certainement que ces 2 interpellations policières n’auraient été que de furtifs rappels à l’ordre.

En réalité, dans ce reportage sert juste à faire passer un double message :

  1. Que le droit des femmes et lutte une forme de délinquance progresse (mais c’est surtout de la poudre aux yeux !)
  2. Qu’aller parler aux femmes, ce n’est pas bien !…

Ça permet subrepticement d’installer un peu plus le monde idéal féministe, qui est séparatisme, et de mieux conditionner les hommes à se retrancher sur les sites de rencontres (tellement plus lucratif que les rencontres dans la vie réelle).

Dans les faits, même si ce genre de brigades arrive en France prochainement, elle sera probablement tout aussi utile que la police montée.  

Cela étant dit, soyez tout de même prudent.

 Tâchez, comme je l’ai déjà préconisé maintes fois, de :

  1. Faire des approches courtoises, rassurantes et non intrusives : ça n’éradiquera peut-être pas toutes les réactions négatives, mais vous en aurez beaucoup moins.
  2. Faites des approches discrètes : soyez un ninja de la drague ! Une bonne approche est une approche qui n’attire QUE l’attention de la fille.
  3. Évitez les lieux de drague connus, surtout aux heures de pointe : les gares, les centres commerciaux et tout autre endroit où les filles ont l’habitude d’être interpellées des mecs lourds. Car on peut facilement deviner que si des brigades sont mises en place dans votre ville, c’est dans ces endroits-là qu’elles iront.

Rien qu’en suivant ces 3 conseils, les chances que vous vous fassiez interpeller pour « harcèlement de rue présumé » seront tellement faibles que vous n’aurez pratiquement pas à vous en soucier.

Chrys


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