Debris // Saison 1. Episode 3. Solar Winds.
Ce que l’on a pu comprendre avec les deux premiers épisodes de Debris c’est le lien entre la technologie extraterrestre des débris et les émotions humaines. « Solar Winds » n’est pas aussi bon que les épisodes précédents mais J.H Wyman, qui a écrit cet épisode, reprend clairement ses inspirations du côté de Fringe. L’idée qu’il y ait une sorte de portail n’est pas sans faire écho à ce que l’on a pu voir des années durant dans Fringe et les liens entre les différents univers parallèles (avec l’Ambre notamment). La série choisit cependant un terrain plus simpliste que Fringe. Le scénario de chaque épisode et donc de chaque histoire de débris se résout de façon assez facile, suivant un schéma qui ne permet pas forcément de complexifier un peu plus le récit. Sauf qu’avec un concept aussi fascinant que Debris, je dois avouer que je m’attends à ce que le scénario devienne plus complexe et que l’on pénètre donc dans cet univers de façon plus intéressante que les simples débris de la semaine.
Bien que cela ne soit pas toujours brillant, la façon dont les débris permettent d’exacerber les émotions humaines reste quelque chose d’intéressant. C’est l’un des grands mystères de cette saison. L’inspiration pour cette histoire de cube dont les paroles sont uniquement audible au travers d’un flux vidéo est assez intéressante mais la série ramène une fois de plus tout aux émotions de tous les personnages. Notamment Finola qui va se remémorer à quel point son père lui manque. L’histoire de Finola et Bryan manque encore d’un petit truc qui pourrait permettre à Debris de nous attacher à ce duo. Ce sont des agents intéressants sur le papier mais le scénario a encore du mal à en créer un duo qui pourrait faire écho à Olivia et Peter par exemple. Pour ajouter un peu de dramaturgie, Debris ajoute une dimension plus internationale avec le MI6, les russes et donc la CIA.
Le développement final de cet épisode est bien plus sombre que les deux précédents. Au delà de l’histoire de voyages interdimensionnels, l’histoire du père de Finola a elle aussi son intérêt. Malgré certains défauts, Debris parvient tout de même à faire des choses intéressantes qui donnent envie d’en voir un peu plus sur les mystères de la série. Il reste tout de même quelques incohérences pour le moment : tous les débris semblent être apparus sur le sol américain (aucun n’est tombé à l’eau ?) et que le grand public ne semble pas savoir pour les débris alors que cela fait trois ans que cette histoire est connue (d’après l’introduction de chaque épisode). Il y a tout de même quelque chose que je ne comprends pas là dedans car les scénaristes n’ont pas encore donné d’explications logiques.
Note : 6/10. En bref, Debris a de bonnes idées mais ne sait pas toujours quoi en faire.
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