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2700 sites susceptibles de fonctionner en illégalité après la libéralisation du marché

Publié le 30 avril 2010 par Casinoligne

Quelqu’accueillant qu’on le souhaite après l’ouverture, le marché français restera inabordable pour un bon nombre d’opérateurs de jeux. Les sites de jeu qui continueront à fonctionner en illégalité en seront la meilleure preuve.

Selon une étude réalisée par le consultant François Merlin pour le prochain salon iGaming, le nombre de ces sites est estimé à 2.700. Ce chiffre a été déterminé ayant comme base de calcule le cas italien. En Italie, il y a actuellement 20 sites légaux de poker et 300 sites illicites, soit 15 fois plus.

Même avec l’activité hors la loi, l’Etat n’aura plus les pertes qu’il subissait avant l’adoption de la nouvelle législation. Du 1,5 milliard d’euros, que comptait le « jackpot » encaissé par les opérateurs étrangers, les gains des sites illégaux sur le marché français diminueront jusqu’à 450 millions d’euros en 2011. L’évasion fiscale sera donc visiblement réduite.

Les objectifs du gouvernement sont réalistes. Les autorités sont conscientes des limites de l’interdiction d’opérer sans licence. On connaît déjà les divers moyens, surtout informatiques, de contourner la loi. Mais l’Autorité de Régulation des Jeux en ligne (Arjel) comptent en fait sur le blocage des transactions financières entre les joueurs et les sites illégaux.

Mais en définitive, les dirigeants devaient s’attendre à ces risques, car l’offre autorisée dorénavant par la loi ne couvrira pas en intégralité la demande des joueurs français. Sur les sites étrangers non autorisés, les Français chercheront notamment les jeux de casino tels que le blackjack, la roulette, les machines à sous, le baccara et les autres formes de jeu exclues par la loi.


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